Premier café, épisode 1 : Un livre

Avec cet article, j’inaugure une série consacrée au café de spécialité. Mon premier article sur ce sujet était l’occasion de partager avec vous ma passion pour le bon café. En me basant sur mes essais, mes erreurs, mes trouvailles, j’aimerais maintenant tracer pour vous le chemin idéal à mes yeux pour découvrir et approfondir cette boisson trop souvent malmenée. Elle s’adresse donc à ceux qui aiment déjà le café mais pensent qu’il est possible de mieux le connaître et l’apprécier. Ces articles s’adressent vraiment aux débutants. Après 4 ans, je me considère moi-même toujours comme débutant et certainement pas un expert. Je n’aurais pas la prétention de donner des cours, d’autres sont bien plus pertinents pour le faire. Je partage simplement mon chemin de débutant, celui qui m’a amené à boire mon premier café, mon premier vrai café.

Pour commencer, je vous invite vraiment à relire mon premier article pour savoir de quoi l’on parle. On ne parle pas ici du café Grand-Mère, ni du petit noir – je déteste cette expression – du comptoir et encore moins du café d’autoroute. Quand je dis que le café est une boisson malmenée, je n’exagère pas. La comparaison avec le vin est ici intéressante. Vous pouvez trouver en supermarché ou chez votre caviste des vins pour des prix raisonnables qui ont été fait avec soin et attention par des viticulteurs passionnés. Leur nom est généralement inscrit sur l’étiquette avec l’adresse précise de sa récolte et de sa vinification. Il n’est pas nécessaire de s’offrir un grand cru pour apprécier le vin et passer un moment gustatif agréable. Pour le café, il en est tout autrement. Le café que vous trouvez en supermarché, dans 99% des bars restaurants ou même les grandes chaînes de torréfaction est un produit standardisé au goût uniforme, à l’origine généralement inconnue. Avez-vous déjà vu le nom du fermier qui a fait la récolte et préparé le café sur un paquet ? Les raisons qui amené le café à devenir ce produit banal et insipide sont multiples, cela sera pour un autre article. J’espère simplement vous avoir convaincu qu’il existe tout un univers à découvrir autour du café, et surtout des expériences sensorielles incroyables à vivre.

Alors, par où commencer ? C’est souvent mon premier réflexe, avant les blogs, YouTube ou tonton Dédé, je commence par trouver un bon bouquin sur le sujet. En débutant sur un nouveau sujet, la difficulté est de trouver le livre qui vous en apprendra assez, sans vous noyer sur des concepts incompréhensibles, facile à lire et surtout qui soit juste. J’ai ce qu’il vous faut.

Le café, c’est pas sorcier

J’ai eu la chance de commencer avec ce livre : le café, c’est pas sorcier. Je dis la chance, car après en avoir lu quelques livres sur le sujet depuis, je me rends compte à quel point ce livre est parfait pour commencer. Et pas seulement, je m’y replonge encore régulièrement quand je cherche une information.

Vous avez certainement déjà vu cette série des éditions Marabout qui a pour mission de faire le tour d’un sujet de façon vulgarisée mais néanmoins complète. Selon les auteurs choisis, l’objectif est plus ou moins atteint (celui sur la bière m’a laissé sur ma soif). Ici, on est sur une perle. Il faut dire que les deux auteurs maîtrisent leur sujet : Sébastien Racineux et Chung-Leng Tran co-fondateurs deHexagone Café.

Le livre offre un panorama complet : la culture, les métiers, le choix du matériel, les modes de préparation, la torréfaction, où acheter, où boire, comment conserver, les méthodes de production, les terroirs, etc. Ce ne sont que quelques-uns des sujets traités. Je vous conseille fortement de lire ce livre de A à Z. Ce n’est pas vraiment compliqué, si vous ouvrez la première page, vous aurez envie d’aller au bout. Le style est clair, les informations très précises et les illustrations nombreuses et bien faites (c’est la marque de fabrique de cette série).

Je vous laisse avec quelques pages, pour vous donner un aperçu. Bonne lecture et à bientôt pour un nouvel article de Premier café.

Atomic Habits, premières pages

J’entends parler de Atomic Habits depuis des mois, par petites touches dans les sites que je consulte, les podcasts que j’écoute, les réseaux sociaux. Je l’ai donc sorti de ma liste des livres à lire pour enfin m’y plonger. Je ne suis pas déçu par les premières pages et je retrouve les qualités que d’autres avaient perçues. C’est bien écrit, agréable à lire, beaucoup de concepts, bien illustrés et approfondis.

A tel point, que j’avais envie de vous partager les premières idées mises en avant par James Clear.

Comme vous l’aurez compris, le sujet est la mise en place de petites habitudes pour atteindre des objectifs. Et justement, la premier conseil du livre est d’oublier les objectifs. Comment ça ? On nous dit depuis toujours qu’il faut se fixer des objectifs, ambitieux si possible, sinon rien de possible.

Ce que dit James Clear, c’est que ce concentrer sur des objectifs c’est prendre le problème à l’envers. Ce qui est important à l’inverse est de mettre en place des systèmes, des tactiques pour avancer, sans se préoccuper des objectifs. Je trouve cette idée tellement simpliste et pourtant brillante, évidente. Il y ajoute quelques arguments qui font mouche.

Si vous oubliez complètement vos objectifs et vous concentrez uniquement sur votre approche, arriverez-vous à atteindre votre but ? Au lieu de penser au championnat que vous allez gagner et si, à la place vous vous concentriez sur votre entraînement ? Quelle est selon vous la meilleure tactique pour y arriver ?

Que dire de la différence entre gagnants et perdants ? Ne partagent-ils pas tous les mêmes objectifs à l’origine ? Les athlètes ne veulent-ils pas tous être champions olympiques ? Pourquoi les médaillés d’argent ont échoué ? Ils partageaient pourtant la même volonté d’atteindre leur objectif.

Atteindre un objectif est souvent une expérience frustrante et inutile. Que se passe-t-il après ? Une fois votre bureau rangé, votre objectif atteint, que devient votre espace de travail trois semaines plus tard si vous ne faîtes rien ?

Je termine avec l’argument le plus important à mon sens : les objectifs nuisent à votre bonheur. En se concentrant sur les objectifs, vous vous abstenez de vivre le chemin, de profiter des petits instants heureux pour ne vivre au final qu’un court moment de bonheur lorsque l’objectif est atteint. Vous remettez alors vos chances de bonheur à l’atteinte de votre prochain objectif.

The problem with a goals-first mentality is that you’re continually putting happiness off until the next milestone.

Je ne sais pas ce que donnera la suite de la lecture, mais j’avoue que je suis séduit par ces premières lignes. Bien souvent, ce type de livres parle d’évidences. C’est aussi le cas pour Atomic Habits, mais parfois on n’a besoin de se les rappeler, qu’on nous les remette en perspective.

Collection III by Sean Tucker

Sean Tucker n’est pas seulement le meilleur philosophe de la photographie, c’est avant tout un photographe de talent. Chaque année il publie une rétrospective des meilleurs images prises au cours des derniers mois. Un petit livre au format carré, sobre comme ses vidéos, tout en images, juste quelques mots, appelé simplement collection.

Ce matin, j’ai reçu le tome III (les deux premiers sont hélas épuisés). Les photos sont superbes et son style est une grande source d’inspiration pour moi.

J’adore cette idée de rétrospective et je pense que chaque photographe, a commencer par moi, devrait faire cela chaque année. Pour soi, parce que les images n’existent vraiment qu’une fois imprimées. Cela n’a pas besoin d’être un livre, juste une collection de tirages que l’on met dans une jolie boîte.

10 livres que j’ai lus en 2019

2019 n’a pas été une grande année de lecture pour moi. La liste que je vous propose est un peu plus qu’un extrait, c’est la quasi totalité des livres que j’ai lus cette année. J’ai aimé lire ces livres et j’ai conscience que j’ai manqué beaucoup d’occasions d’en découvrir d’autres aussi passionnants. Ce n’est évidemment pas par manque de temps, il me suffirait simplement supprimer des activités plus oisives pour lire plus. En faisant ce bilan, j’ai aussi pris conscience que mes habitudes de lecture ont changé. Parmi ces 10 livres, seulement 3 sont au format papier, j’ai lu les 7 autres sur Apple Livres. Voici donc mon année de lecture dans le désordre chronologique et de préférence.

Concevoir son livre photo

Quand on souhaite faire un livre photo la première question que l’on se pose est souvent celle de la plateforme d’édition. Le choix effectué, on se lance alors tête baissée dans l’outil de mise en page et c’est là que les choses commencent à se compliquer. Je suis aussi tombé dans ce piège lorsque j’ai voulu faire mon premier livre pour illustrer mon projet 365. Côté éditeur, Blurb s’est assez vite imposé par les prestations offertes, malgré des prix supérieurs à ses concurrents : livres de qualité, outils nombreux et puissants, possibilité de faire des ebooks voire de vendre ses livres. Je me précipite alors sur l’outil Booksmart (n’ayant aucune compétence Indesign) pour voir ce que je peux en tirer avec l’aide des didacticiels de Blurb. Et je me suis retrouvé devant une page blanche et pas mal de questions : quel type de livre, quelles photos, comment les classer, quels textes, quelles légendes, un index ?