C’est un simple hameau de quelques maisons agglutinées autour d’une ferme. Au bout de l’unique rue qui sert aussi de cour commune, une bâtisse plus imposante domine le village. Cette massive maison bourgeoise est flanquée d’une petite tour, un colombier. C’est lui qui donne son nom au village.
En arrivant par les petites routes de campagne, habituellement sillonnées par des troupeaux de tracteurs, de moissonneuses-batteuses et autres ensileuses , on pourrait ne rien remarquer. Pourtant, le mot “BUVETTE” écrit en lettres maladroites au fronton d’une des maisons éveille la curiosité par son incongruité. Un parking aménagé le long d’une haie pour quatre ou cinq voitures, pas plus, et surtout, la rosace caractéristique des monuments historiques sur un petit panneau attestent que l’on ne vient pas dans ce coin perdu par hasard. Ce petit village, à quelques kilomètres du lieu de mon enfance vendéenne, est le lieu où repose un illustre Français, Georges Clémenceau.