Il y a quelques semaines, je décrivais les outils que j’utilise pour gérer mes différents types de données. J’ai eu beaucoup de questions autour de l’outil Notion, à la fois par des lecteurs qui le découvraient mais aussi d’autres qui avaient tenté de le mettre en place sans réussir à trouver la bonne formule. Il faut dire que Notion peut être un peu intimidant au premier abord. On se retrouve devant une page blanche avec beaucoup de possibilités, mais difficile de savoir par où commencer et comment s’organiser. Je vous propose de montrer mon utilisation, en espérant que cela clarifie certains concepts pour vous et vous inspire pour construire votre système. Avant cela, quelques mots pour décrire ce qu’est Notion.
Notion : c’est quoi ?
Classé dans la grande famille des outils de productivité, il est parfois décrit comme un outil d’entreprise, un gestionnaire de notes, un outil d’organisation, un outil collaboratif… En réalité, Notion est un peut tout cela à la fois car il vous permet d’en faire ce que vous avez décidé d’en faire. Pour être plus précis, je dirais qu’il s’agit d’un outil de wiki survitaminé. C’est une application web (même si des outils Mac, PC et mobiles existent, ils sont basés sur le moteur de la version web) qui permet de créer facilement des pages qui peuvent être organisées en faisant des liens entre elles. C’est le principe du wiki. La différence vient de la nature des données que vous allez pouvoir intégrer au sein d’une page. On y retrouve les plus classiques : texte riche, images, vidéos, liens externes qui peuvent apparaître sous forme de page embarquée, table des matières, formules mathématiques, audio, code, listes à cocher (todo list), etc.
Mais Notion ne s’arrête pas là, ce n’est pas un simple éditeur de notes. Dans vos pages, vous pouvez évidemment intégrer des liens vers d’autres pages, voire des pages entières mais vous pouvez aussi créer des pages d’un type particulier : les tables (database dans le jargon Notion). Si vous connaissez Airtable, c’est assez proche. Il s’agit de créer vos propres bases de données pour lesquelles vous pouvez créer autant de champ que vous voulez et de différents formats : texte, numérique, fichier lien, URL, date, lien vers d’autres pages. C’est toute la puissance de l’outil. Cela permet par exemple de créer une base de données de notes (chaque enregistrement de votre table étant elle-même une page).
Enfin pour terminer, il existe toute une série de contenus que vous pouvez intégrer dans vos pages : des pages web, des cartes Google Maps, des tweets, des fichiers, des fichiers Figma, Loom, Typeform et une panoplie d’autres outils plutôt destinés aux entreprises. Ajouter un élément est très simple : en tapant / un menu apparaît, il vous suffit de choisir dans la liste et c’est riche ! Et si vous manquez d’inspiration, vous pouvez utiliser les modèles proposés par Notion lorsque vous créez une page ou en copier un depuis les nombreux sites qui en proposent. J’espère que je ne vous ai pas perdus, le mieux est de voir par l’exemple. Passons à mon utilisation.
Ryan Christoffel nous livre un article très documenté sur l’utilisation comparée des deux tailles d’iPad disponibles. Lorsque j’ai voulu remplacer mon iPad 10’5 j’ai longuement pesé ce choix. En voulant faire de l’iPad mon ordinateur principal, le choix naturel était plutôt pour le grand modèle mais mon utilisation en mode tablette est aussi très fréquente et donc plus adaptée au modèle 11 pouces.
Sans surprise, Ryan arrive à la même conclusion :
Both devices can work in both modes, but the 11-inch is a better tablet, and the 12.9-inch is a better laptop.
L’article mérite néanmoins la lecture car en tant que possesseur d’un modèle 12.9’, il a été surpris par la versatilité du modèle 11’ en particulier pour ce qui me paraissait le plus gênant : l’utilisation en mode split view. Je suis assez d’accord avec lui sur le fait que ça fonctionne très bien aussi sur le petit modèle. Quant à moi, j’ai fini par opter pour le modèle 11’ car ayant pris en main le 12.9’ j’avais réellement l’impression d’avoir une tablette gigantesque dans les mains, pas très portable et surtout l’impression d’avoir un appareil qui n’était pas (plus) vraiment un iPad.
Et comme on est jamais totalement satisfait, je rêve d’un modèle intermédiaire, par exemple 11.7 mais il ne semble pas être dans les cartons d’Apple qui plancherait plutôt pour un modèle géant capable concurrencer les « vrais » ordinateurs.
J’utilise maintenant le Magic Keyboard depuis une dizaine de jours sur mon iPad Pro 11’. Je ne vais pas faire une revue complète, il y a des centaines de tests disponibles et vous devez en avoir vu passer déjà beaucoup trop.
Pour ma part, le Magic Keyboard a complètement transformé ma façon d’utiliser l’iPad, confirmant plus que jamais son statut de vrai ordinateur. Il convient parfaitement à mon utilisation : idéal pour saisir du texte et naviguer entre apps quand je travaille sur un article, je peux facilement ôter l’iPad pour une utilisation chill sur le canapé. La navigation avec le trackpad devient vite naturelle et complètement intégrée à iPadOS. Alors que l’utilisation à la souris semble un peu contre nature sur l’iPad, avec le trackpad on a l’impression qu’il a été pensé pour cette utilisation. Il tombe sous les doigts sans avoir à quitter le clavier. J’avoue qu’Apple a bien joué ce coup, sans dénaturer l’OS d’origine, ils ont réussi à ajouter quelques petites touches qui préparaient cette arrivée sans qu’on s’en aperçoive vraiment. Le clavier en lui-même est très agréable, solide, juste la bonne résistance pour des utilisations prolongées. Le rétroéclairage, en plus d’être pratique, donne un côté qualitatif et esthétique à l’ensemble. Le trackpad a un toucher très doux et précis ; les gestes deviennent vite naturels et la navigation dans l’interface de l’iPad est très proche de celle du toucher, chose que la souris ne parvient pas à reproduire aussi naturellement. Vous l’avez compris, je suis fan. Je peux comprendre les reproches que certains font : en particulier le poids, le fait qu’on ne peut l’ouvrir complètement et qu’il ne remplace pas vraiment un Smart Folio ou même le Smart Keyboard Folio. Tout cela est vrai, mais cela dépend aussi de votre utilisation. Je le considère presque comme un dock sur lequel je peux poser mon iPad pour travailler confortablement et l’enlever facilement quand je le souhaite.
Je lui trouve néanmoins quelques défauts. Mon grief principal concerne l’angle d’inclinaison de l’écran. Peu de testeurs ont relevé cela, je dois avoir une utilisation un peu particulière. Lorsque je suis assis, j’aime avoir l’écran un peu basculé vers l’arrière, voire très basculé vers l’arrière si je suis assis en hauteur et/ou avec l’iPad rapproché de moi. Dans les premiers jours d’utilisation, je n’arrivais pas à trouver une inclinaison suffisamment confortable par rapport à mes habitudes. C’est dommage, je pense que quelques degrés supplémentaires étaient possibles sans compromettre l’équilibre de l’ensemble, au moins sur la version 11’, l’iPad étant plus léger. Avec l’iPad sur ses genoux, assis dans un canapé comme actuellement, c’est mieux. Sur un bureau, il faut un peu éloigner l’ensemble.
L’autre point à relever est assez mineur mais devient évident dès les premières minutes d’utilisation. Le réflexe d’appuyer sur la touche Echap est naturel quand on utilise un clavier. Ici, ce geste tombe dans le vide (ou sur la touche #/@ qui est à son emplacement logique) : pas de touche Echap. Il existe cependant deux moyens de contournement pour remplir cette fonction.
Le premier est un raccourci clavier Cmd-. (Commande-Point). Malheureusement, ce raccourci a été pensé à l’origine pour les claviers QWERTY qui disposent du point en accès direct. Avec un clavier AZERTY, le raccourci est beaucoup moins facile car le point est la majuscule du point-virgule. Faire Cmd-Maj-; pour annuler est tout sauf naturel, donc inutilisable au quotidien.
L’autre possibilité est offerte par un nouveau réglage accessible dans Réglages > Général > Clavier > Clavier physique > Touches de modification. Ce réglage permet de spécifier ce que font les touches de modification (Verr. MAJ, Cmd, Option, Ctrl et Globe). Par défaut chacune fait très logiquement ce qu’elle doit faire : Cmd fait Cmd, Option Option, etc. Cependant, on peut les modifier et ô surprise, l’action « Echap » fait partie des choix pour ces touches. Quand on y réfléchit cette proposition est assez étrange, cela sent l’ajout de dernière minute pour compenser un oubli. Je vous conseille d’affecter l’action « Echap » à la touche Globe dont la fonction d’origine est de changer de clavier. Vous perdrez l’activation du sélecteur de clavier avec la touche Globe mais le sélecteur est facilement appelable par une séquence de touche (qui existe aussi sur Mac) : Ctrl-Espace. On s’y fait assez vite.
Au fil du temps, l’iPad devient mon ordinateur principal, cependant il reste certaines tâches que j’ai toujours réalisées sur le Mac. Enregistrer, monter et publier un épisode de podcast fait partie de ces tâches. J’étais habitué à mon workflow et j’avais surtout l’impression que l’iPad n’était pas encore mûr pour cela. Il me semblait que j’allais devoir trouver des contournements et les difficultés que j’imaginais réprimaient mon envie même de tester. Avec iOS 13, Apple a apporté quelques fonctions intéressantes qui pouvaient changer la donne : la meilleure intégration des stockages externes, le support dans Safari des versions natives des sites web (et plus seulement de leur contrepartie limitée mobile), une gestion des fichiers plus intuitive.
Je me suis donc lancé le défi de réaliser un épisode de A à Z sans toucher au Mac. Difficulté supplémentaire, le dernier épisode (vous devez absolument l’écouter !) est enregistré en partie sur le terrain et complété par un enregistrement à la maison. Une dernière précision, l’iPad que j’ai utilisé pour les premières étapes de cet épisode est un iPad Pro 10.5’ qui dispose donc d’un connecteur lightning. C’est une précision importante, car passé depuis sur un iPad Pro 11’ équipé d’un connecteur USB-C, j’ai compris l’intérêt du connecteur USB-C dont il est équipé. Il pallie l’inconvénient de la puissance offerte par le connecteur lightning, souvent trop faible pour reconnaître les dispositifs USB sans alimentation.
Enregistrer sur le terrain
Pour mes enregistrements en balade photo, j’ai utilisé un petit enregistreur portatif Zoom H1. C’est le plus petit de la famille des Zoom, un modèle au prix raisonnable qui a depuis été remplacé par le H1n (le même, en mieux). Il permet de choisir la qualité d’enregistrement et le format des fichiers. J’ai opté pour stéréo 96KHz en .WAV
De retour à la maison, la première étape délicate m’attendait. Comment récupérer les fichiers du Zoom, fichiers qu’il enregistre sur une carte microSD ? Après quelques recherches et tentatives, le plus simple reste la connexion du Zoom avec l’adaptateur pour appareil photo USB pour iPad, ce modèle avec double port USB/lightning. Pour que l’iPad reconnaisse le Zoom il est impératif de connecter l’adaptateur sur une alimentation via sa prise lightning : le connecteur USB est sur le Zoom, le lightning mâle est sur l’iPad et le lightning femelle est connecté sur un chargeur. Miracle, le Zoom apparaît dans Fichiers et il est possible de glisser les fichiers vers un dossier (sur iCloud dans mon cas).
Enregistrer à la maison : le matériel
C’est normalement la configuration standard pour enregistrer mes podcasts : devant mon bureau. Là encore, la gageure était de réussir à connecter le matériel que j’utilise habituellement avec mon Mac, que cela fonctionne et le tout sans ajouter des contraintes ou des pirouettes pour y arriver. Pour enregistrer, j’utilise ce matériel (dont j’ai déjà parlé ici) :
Un pied micro, un filtre anti-pop et les bons câbles.
En situation, cela donne ça :
Comme vous le constatez, entre temps j’ai reçu mon nouvel iPad, un modèle 11’ 2020 qui dispose d’une entrée USB-C. La configuration que je montre ici est celle qui fonctionne avec un iPad avec entrée USB-A :
L’interface audio est branchée en USB-A sur le hub USB qui est un hub avec une alimentation (c’est important). L’iPad est lui-même connecté via un adaptateur au hub. Avec le nouvel iPad, j’aurais pu simplifier la connectique en branchant directement l’interface audio sur l’iPad (pas besoin d’un hub alimenté dans ce cas).
Le micro est connecté via sa prise XLR sur l’interface audio.
Le casque est également branché sur l’interface audio ce qui me permet de monitorer directement ce qui entre dans celle-ci.
Enregistrer et éditer : le logiciel
J’ai utilisé Ferrite Recording Studio pour l’enregistrement et le montage de l’épisode. Ce logiciel, assez déconcertant au premier abord avec son interface très éloignée des standards Apple, se révèle à la hauteur des mérites que j’avais lus à son sujet. Il faut dire qu’elle a été spécifiquement faite pour faire du montage de voix et qu’elle propose tout ce qu’il faut pour enregistrer, éditer et exporter. Elle est utilisée par de nombreux podcasteurs et journalistes. J’y ai retrouvé toutes les fonctions que j’utilisais dans Logic Pro, la lourdeur en moins. Il faut avouer qu’ils ne jouent pas dans le même registre, Logic Pro offrant bien plus de possibilités en particulier parce qu’il est destiné essentiellement aux musiciens. D’où une certaine lourdeur pour faire des montages simples comme un podcast.
La prise en main de Ferrite nécessite un peu d’apprentissages, car sous un aspect simple, les fonctions sont nombreuses et pas toujours servies par son ergonomie. Le guide utilisateur est très bien fait et on trouve sur YouTube de nombreux tutoriels. J’ai particulièrement appris avec la vidéo de Jason Snell, l’auteur du site Six colors : Editing Demo – Ferrite + iPad + Apple Pencil. Il s’attarde sur les possibilités d’utiliser l’Apple Pencil que Ferrite gère à merveille avec des réglages spécifiques permettant d’accélérer les opérations de montage. Si vous préférez tout faire au clavier, ou même à la souris ou au trackpad, c’est également possible, la réactivité des développeurs pour intégrer les nouvelles possibilités iOS est parmi les meilleures. J’ai pu importer mes fichiers audio depuis iCloud, ma musique d’intro et les ajouter au projet avec ma piste enregistrée à la maison. Une fois les gestes acquis, le montage est facile et même ludique. Et c’est plutôt cool de pouvoir le faire sur son canapé.
Finaliser l’épisode et le publier
Ferrite dispose logiquement de fonctions spécifiques au format Podcast. Outre le choix des formats d’exportation (j’ai choisi du MP3 stéréo 96KHz) vous pouvez inclure dans votre MP3 les informations complémentaires de votre épisode : le type, le titre, le lien de l’épisode, l’illustration et même les chapitres de l’épisode avec illustration pour chaque chapitre. Il est même possible d’exporter au format vidéo pour publier l’épisode sur YouTube par exemple.
J’utilise Affinity Designer pour réaliser la couverture. C’est l’application que j’utilise également sur mon Mac, j’ai pu reprendre mes modèles, les fichiers étant totalement compatibles avec la version iOS.
Une fois exporté sous iCloud il reste quelques étapes pour la mise en ligne. J’utilise la plateforme Libsyn pour l’hébergement de mes fichiers podcast. Le seul moyen disponible pour uploader un ficher est de passer par l’interface web ; avec les dernières versions de Safari sous iOS, il est maintenant possible d’utiliser les versions Desktop des sites web et disposer de toutes leurs fonctionnalités. Je peux donc télécharger mon fichier sans problème depuis l’iPad.
Il reste à publier l’article sur le blog. Si vous êtes novices en podcasting, sachez qu’il faut générer un flux RSS spécifique vers vos épisodes. Cela est tout à fait possible à partir d’un site WordPress grâce à l’extension PowerPress. L’extension permet de créer un article au format spécifique incluant toutes les informations nécessaires à l’alimentation du flux RSS : nom de l’épisode, numéro, notes, illustration et surtout lien vers le fichier (j’indique juste l’URL pointant vers mon ficher MP3 hébergé chez Libsyn). Mes articles de podcast étant formatés un peu différemment des autres articles du site (ils intègrent en particulier un mini lecteur permettant d’écouter l’épisode depuis l’article), je procède par duplication d’un ancien épisode que j’adapte. C’est possible avec l’interface web WordPress ou bien en utilisant l’app iOS qui est maintenant devenue très complète et performante.
Et voilà !
Au final l’opération s’est avérée bien plus simple que je l’imaginais. Une fois la connectique maîtrisée, l’enregistrement ne pose aucun problème. Le montage avec Ferrite est amusant à faire et le reste du processus de publication est aussi simple qu’avec le Mac. Au-delà de la démonstration que c’était possible, j’ai surtout découvert que c’était possible avec une configuration plus légère, mobile et fun. C’est désormais la configuration que je vais utiliser pour mes prochains épisodes.
Si, comme moi, votre iPad est en train de devenir votre ordinateur principal, cette vidéo de Christopher Lawley devrait être une grande source d’inspiration pour trouver les Apps qu’il vous faut. Il décrit également les nombreux Shortcuts qu’il a développés pour faire de son iPad un outil de travail plus productif (avec les liens pour les télécharger).
J’utilise une grande partie de ses Apps, certaines ne me sont pas utiles, mais j’en ai repéré une ou deux qui pourraient m’intéresser.
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