Bruxelles, moment 3 : L’Atomium

Bruxelles, moment 3 : L’Atomium
Cet article fait partie d’une série, Bruxelles en 3 moments. Trois articles sur trois lieux très différents de Bruxelles. Trois explorations photographiques, rapportées d’un long weekend à Bruxelles.

D’accord, vous avez l’impression que je vous arnaque. J’avais promis des endroits qui sortent des sentiers battus et nous voilà à la tour Eiffel de Bruxelles. Explications. Bien que figure symbolique de Bruxelles, voire de toute la Belgique, et site le plus visité du pays, les avis des visiteurs de l’Atomium restent mitigés (il n’est que le 6e site préféré de Bruxelles sur TripAdvisor). J’avais donc envie de me faire ma propre opinion.

Arriver sur le site de l’Atomium n’est pas l’expérience la plus plaisante, car sa situation géographique excentrée ne le valorise pas. Il est planté au milieu d’une avenue dont il sert de rond-point et bizarrement dans une pente. Pourquoi ne pas l’avoir installé en haut de la colline toute proche ? Le second désagrément auquel le visiteur est confronté est le prix de sa visite (15 euros), surtout si ce prix est mis en rapport avec l’expérience de la visite : monter au sommet en ascenseur vous prendra 20 secondes, l’équivalent de 25 étages et la vue panoramique au sommet est gâchée par l’éloignement de Bruxelles et la proximité de bâtiments industriels.

Cependant, si l’on passe ces réserves, l’Atomium a d’autres atouts. Le cristal de fer, construit pour l’exposition universelle de 1958, permet de se téléporter dans les années 50. L’architecture et les documents présentés dans les différentes sphères que l’on peut parcourir sont plutôt intéressants. Il m’a permis de me replonger dans l’atmosphère du livre de Jonathan Coe, Expo 58, que j’avais adorée. La structure même du bâtiment, les sphères, les poutrelles et les escaliers donnent de jolis effets graphiques qui ne laisseront pas indifférents les photographes. Nous y avons également retrouvé Magritte, après la visite du formidable musée qui lui est consacré dans le centre de la ville, au travers d’une exposition ludique et bien intégrée au lieu.

Alors faut-il aller voir l’Atomium ? Au final, je dirais que oui, car c’est un lieu singulier qui mérite d’être vu… une fois.