Mes premières pellicules (ou presque)

Cet article commence avec un titre en contre vérité ; j’ai commencé à photographier à l’ère de l’argentique. Et c’est aussi à cause de ses contraintes que j’ai arrêté de le faire pendant des années. Le coût des pellicules et du développement (même s’ils n’étaient pas dans les proportions stratosphériques actuelles), l’attente, les tirages en petit format avec des qualités aléatoires, la nécessité de refaire tirer les photos préférées : tout cela a fini par m’éloigner de la photographie. J’y suis revenu peu avant l’arrivée du numérique et très vite j’ai franchi le pas définitivement. J’ai conservé mon EOS 50e mais il n’a pas vu beaucoup de films en trente ans.

Et puis une nouvelle génération de photographes, bien plus jeunes que moi, ont redécouvert le film. C’est devenu à la mode. Pour le rendu du film mais aussi par l’attrait pour les appareils plus ou moins anciens, l’impression de redécouvrit le médium et de pouvoir faire des choses nouvelles.

Ce retour est arrivé avec les excès que l’on peut voir dans toute extase médiatique pour une nouveauté qui n’en est pas une. Le prix des pellicules et des appareils est monté en flèche au-delà de la raison.

Il y a trois ans, j’ai moi-même été touché, faible que je suis. Il faut avouer que les photos de mes amis twittos et instagrameurs avaient de l’allure. Je retrouvais un ‘look’ que j’avais moi-même oublié. Il fallait que je tente le come-back. J’ai donc cherché un petit point-and-shoot pour compléter mes Fuji, un petit appareil que je pourrais avoir partout et pas trop cher. Je suis allé au bout de la hype en m’équipant d’un Olympus Mju II, un appareil à l’origine pour photographier tatie Josette dans les mariages mais qui est devenu une sorte d’objet du culte argentique depuis. Autant dire que le critère prix modéré n’a pas été rempli. Faiblesse quand tu nous tiens !

Bref, je me promène depuis deux ans avec mon Mju. Et je l’oublie souvent. En deux ans, deux pellicules. Deux pellicules qui ont traîné des mois sur mon bureau et que je viens de faire développer et scanner. Voici quelques échantillons de différents endroits que j’ai pu visiter depuis deux ans, la côte vendéenne, Stockholm, Paris, et les lieux de mon quotidien.

Kodak Ultramax 400

Je ne sais pas si c’est l’âge de la pellicule ou le rendu naturel mais ces photos m’ont surpris. Le rendu est tellement un cliché du rendu argentique qu’on les croirait sorties d’un preset Lightroom un peu trop poussé. En traitement numérique je n’aurais jamais osé aller aussi loin avec l’exposition, la saturation, le grain. J’aurais eu l’impression de faire une imitation un peu grotesque. Je ne sais pas si j’aime vraiment, cela dépend des images. Par exemple, la photo de La Rochelle est clairement too much pour moi. Par contre, les îles suédoises sont magnifiques. J’ai encore du stock, à suivre donc pour un avis définitif.

Kodak Portra 160

Ici encore, le rendu est quand même bien typé, mais plus subtil. Les verts sont magnifiques, la saturation des couleurs à la juste intensité et le grain discret. Mon appareil est chargé en Portra 400, j’attends avec impatience la comparaison.

Un shortcut pour créer des images carrées avec bordures pour Instagram

Quand il s’agit de publier des images sur Instagram, trouver le bon ratio et la bonne résolution est un véritable casse-tête. Avec l’arrivée des Stories et des Reels, les choses se sont compliquées encore un peu plus.

Vous pouvez charger des images de toute résolution ou ratio, mais Instagram va arbitrairement les redimensionner, ce qui est le moindre mal, mais surtout les recadrer si elles sortent des ratios minimum et maximum autorisés.

Pour rappel, voici les règles en vigueur actuellement :

  • Pour les Reels et les vidéos : ratio standard 9:16 et une résolution recommandée de 1080x1920px. Il est possible de descendre à 1080×608 pour un ratio 1.91:1
  • Pour les Stories, c’est assez similaire : ratio 9:16 pour une résolution de 1080×1920
  • Pour les photos, ça se complique : la largeur maximale est de 1080px, mais la hauteur peut varier de 566px à 1350px. Cela donne une plage de ratios comprise entre 1.91:1 et 4:5. Les dimensions recommandées sont donc 1080×1920 en mode portrait et 1080×608 en paysage.

Si l’on se concentre aux images, on s’aperçoit que le format classique de la photographie 24×36 (ratio 3:2) n’est pas compris dans la plage acceptée par Instagram. Instagram va donc recadrer ces images en coupant les bords qui dépassent. Vous pouvez décider que cela vous convient, mais si vous voulez conserver l’intégralité de votre image, le seul moyen est de ramener votre image dans un ratio accepté par Instagram. La façon la plus simple et la plus courante de le faire est de générer une image carrée en ajoutant des bordures en haut et en bas ou sur les côtés de l’image.

C’est le choix que j’ai fait pour mon compte Instagram réservé pour mes photographies : fredrigaudeau. C’est l’occasion de vous y abonner si ce n’est pas déjà le cas.

Jusqu’à présent, j’utilisais une application (Squaready) pour ajouter ces bordures. Il en existe des centaines sur l’AppStore. Je me suis dit qu’il y avait certainement moyen de faire plus simple et plus pratique avec un shorctut de l’app Raccourcis Apple. Les quelques shortcuts que j’utilise sont assez basiques et mes compétences également. C’est avec l’aide de cette vidéo que j’ai pu trouver les astuces permettant l’ajout des bordures.

Le résultat est un shortcut que vous pouvez utiliser dans les actions de partage sur une ou plusieurs images. Si vous n’avez pas sélectionné d’image, Squarify (c’est le petit nom que j’ai donné à ma modeste création) ouvrira l’app Photos afin que vous choisissiez une/des images. Squarify vous demandera la taille souhaitée (1080px par défaut, la résolution attendue par Instagram) et la couleur de la bordure, noire ou blanche. La couleur de la bordure vous permettra de les rendre invisibles dans un des deux modes d’affichage d’Instagram : blanc pour le mode clair, noir pour le mode sombre évidemment.

Pour installer Squarify, vous pouvez utiliser ce lien.

Je vous donne également le détail, si vous souhaitez le recréer vous-même à la main.

Mon carnet d’adresses de Coffeeshops

Vous connaissez maintenant ma passion pour le café, j’y ai consacré ici toute une série. Hélas, pour ceux qui viennent ici pour d’autres raisons, je vais encore vous en parler.

Il y a quelque temps, j’avais partagé quelques adresses parmi mes préférés à Paris. C’était un peu restrictif. Tout d’abord parce que vous n’habitez pas tous à Paris et puis parce que 5 adresses, c’est un peu court. J’avais donc envie de partager plus d’adresses sorties de mon carnet.

Comme vous le savez, mon carnet d’adresses, c’est Mapstr. Je vous disais ici à quel point cet app m’est devenu indispensable. Je l’utilise pour tout. La conséquence est que mes adresses café sont mélangées avec des boutiques de chaussure, des spots photo ou des restos. Pas vraiment pratique.

J’ai donc extrait toutes ces adresses dans une nouvelle carte Mapstr exclusivement réservée au café de spécialité. Vous pouvez y accéder et vous y abonner par ce lien.

J’y recense tous les coffeeshops que je connais, soit parce qu’ils m’ont été conseillés au fil de mes lectures, des réseaux sociaux ou par le bouche-à-oreille, soit parce que je les fréquente. Ainsi pour chaque adresse vous aurez la possibilité de savoir si je l’ai testée. Si c’est le cas, vous verrez ma notation et surtout mon avis en quelques mots. Ces fonctionnalités sont assez récentes dans Mapstr mais je les trouve géniales. On peut indiquer ses visites dans un lieu et y mettre quelques annotations pour expliquer son expérience. J’y indique également par des tags ce que propose chaque coffeeshop : vente de grains, de matériel, de livre, pâtisserie ou plus.

Cette carte ne se limite pas à Paris. Vous y trouverez quelques adresses un peu partout en France, essentiellement dans des villes que j’ai visitées, mais pas seulement. Il y a également des adresses dans le reste de l’Europe et du monde. Vous en trouverez à Tokyo, adresses que j’ai repérées en vue d’un hypothétique mais non moins désiré voyage. Finalement, plus de 130 adresses s’y trouvent.

Je continue d’alimenter au fil de mes découvertes et des tests des adresses que je n’ai pas encore visitées. Je compte aussi sur vous pour me donner vos bonnes adresses ou m’indiquer les erreurs que j’aurais pu commettre dans mes descriptions.

Bon voyage !

C’est quoi un blog ?

Je vois passer en ce début d’année des réflexions sur l’intérêt d’ouvrir ou d’alimenter son blog en 2023. Les réseaux sociaux auraient-ils tout balayé sur leur passage ? l’instantanéité et l’éphémère seraient-ils la seule voie désormais possible ?

Greg Morris apporte quelques éléments de réponse qui me plaisent bien, sur son blog.

On n’a pas besoin d’avoir des choses à dire ou des compétences particulières.

The belief is that you have to have something to write about, or you need a special set of skills, but in reality you don’t need anything.

Le blog vous sert à enregistrer ce qui vous intéresse, peu importe le contenu et la raison pour laquelle vous publiez.

It’s a web log. It’s there for you to ‘log’ anything you want. From thoughts and ideas, to life lessons and photos from vacations. There should be no worry about the what or the why of what you put on your blog.

Au final, votre blog, c’est vous.

What is a blog is a question with numerous unique answers, but the reality is that a blog is you.

2022 en 50 lignes

L’année passée, Damien, Gregory et Yannick (entre autres) avaient lancé l’idée d’une rétrospective en 100 trucs. J’avais trouvé l’idée géniale et nous étions plusieurs à avoir relevé le défi. Cette année encore, je vous propose mes 50 sélections de 2022.

  1. Je n’ai écrit que deux articles sur ce blog cette année et encore c’était en décembre. Promis, je vais au moins doubler ma productivité en 2023.
  2. Je me suis stupidement cassé un pied sur un trottoir. C’est mieux que de casser les vôtres.
  3. J’ai commandé une superbe courroie et une dragonne en cuir chez Atelier Cagire, la soeur de Gregory. Elles ne quittent plus mes appareils. Hautement recommandé.
  4. J’ai acheté un appareil argentique, un Olympus Mju II avec lequel je n’ai fait que 3 pellicules. J’ai tendance à oublier que j’ai cet appareil quand je pars en balade.
  5. J’ai découvert l’app Raycast qui est devenue le centre de pilotage de mon Mac.
  6. J’ai bien progressé dans mon apprentissage de Swift. J’ai un peu lâché l’affaire sur la fin d’année par manque de projet réel pour en faire quelque chose. J’adore apprendre.
  7. Comme la plupart, j’ai été sidéré par le déclenchement de la guerre en Ukraine.
  8. J’ai finalement pu reprendre la course à pied grâce à mon super kiné qui a soigné en même temps ma fracture et mon talon douloureux depuis plusieurs années. En novembre, j’ai atteint mon objectif : 5Km sans trop éveiller les douleurs.
  9. J’ai changé de voiture, ma dernière thermique certainement.
  10. J’ai vécu une cyberattaque de l’intérieur au travail. Des semaines épuisantes et une année professionnelle bien bousculée par cet évènement.
  11. J’ai fait beaucoup de photo dans les rues de Paris, j’ai l’impression de m’être moins dispersé.
  12. Je n’ai pas vraiment traité ni publié mes photos, à part quelques édits rapides pour Instagram. C’est mon objectif de ce début d’année.
  13. J’ai lu les 6 tomes de Blackwater, original et distrayant. Et les livres de Monsieur Toussaint Louverture, qu’ils sont beaux !
  14. Le café me passionne toujours autant, j’ai goûté beaucoup de torréfacteurs différents et j’ai acheté quelques accessoires qui ont bien amélioré ma technique Espresso.
  15. J’ai installé des presets sur mon Fuji X100V, mes JPG me disent merci.
  16. Nous sommes allés quelques jours à Berlin et c’était une découverte intéressante.
  17. J’ai acheté un sac pour le travail, un Aer DayPack 2 X-Pac. C’est mon deuxième de cette marque (j’ai un City Sling qui est génial pour sortir léger, le X100 tient dedans).
  18. Nous avons passé une semaine à Stockholm en juillet et c’était génial. J’ai adoré cette ville.
  19. Il a fait chaud.
  20. La faute à Elon, j’ai presque disparu de Twitter et créé un compte sur Mastodon. On verra bien.
  21. J’ai eu un COVID carabiné alors que j’avais réussi à y échapper jusqu’ici.
  22. J’ai ouvert un compte Strava. Est-ce que cela fait de moi un vrai sportif ?
  23. J’ai acheté un Gravel. Une machine certainement surdimensionnée pour mon niveau, mais je suis bien décidé à progresser en 2023. Je l’ai acheté à l’usine le Nord, c’était passionnant de rencontrer les personnes qui les fabriquent.
  24. Après 2386 jours consécutifs de méditation, j’ai finalement manqué un jour, l’esprit ailleurs.
  25. Je n’ai acheté aucun matériel photo, c’est la deuxième année consécutive, mon GAS serait-il derrière moi ?
  26. J’ai passé une super journée avec ma nièce en transit à Paris.
  27. J’ai passé quelques jours en baie de Somme avec le boulot et c’était (enfin) reposant.
  28. Je ne suis allé que trois fois au cinéma cette année, la fin d’une époque.
  29. Je suis passé régulièrement dans mes coffeeshop préférés et j’ai allongé ma liste avec de nouvelles ouvertures intéressantes. Je vous en parle bientôt.
  30. J’ai découvert Jon Kalman Stefansson et j’ai pris une vraie claque. J’ai enchaîné quatre de ses livres.
  31. Instagram est devenu mon réseau social numéro un, qui aurait pu dire cela quand j’ai découvert cette app il y a 15 ans.
  32. J’ai quand même ouvert un compte sur Vero, pour faire comme tout le monde.
  33. Je n’ai fait mourir qu’une seule de mes plantes, je vais finir par croire que j’ai la main verte.
  34. J’ai mangé beaucoup (trop) de pâtisseries. Ce n’est pas ma faute, c’est juste parce qu’il y a un pâtissier génial tout près.
  35. J’ai écouté beaucoup de podcasts, à défaut d’en enregistrer.
  36. Par contre, j’ai écouté très peu de musique, je ne saurais pas citer un album qui m’ait marqué cette année.
  37. J’ai eu très peur pour mon papa, mais plus de peur…
  38. J’ai acheté un sac à dos pour me balader le weekend. Lassé d’attendre des dispos chez AbleCarry, j’ai fini par un Wexley Stem. Le sac est basique mais léger, il m’a accompagné dans toutes mes sorties.
  39. On a acheté des plaids, la vieillesse déjà ?
  40. Je n’ai acheté aucun produit Tech touché par la sobriété, mon iPhone a dépassé ses 5 ans.
  41. J’ai fait une vraie chute de vélo, une erreur de débutant qui m’a bousillé l’épaule (le beau vélo n’a rien). Quand je vous disais que je partais de zéro niveau cyclisme…
  42. J’ai pris des notes sur plein de sujets et grâce à Obsidian j’ai organisé tout cela sans effort. J’ai même automatisé des trucs avec Shortcuts et mes autres apps.
  43. J’ai ajouté des adresses dans mon Mapstr, j’en parle ici.
  44. J’ai testé des papiers chez Picto pour faire des tirages photos. Il y a bien longtemps que je n’en ai pas fait.
  45. Je n’ai pas atteint mon challenge de lecture mais les livres que j’ai lus étaient excellents.
  46. On s’est refait la totale des 8 saisons de Dexter.
  47. J’ai testé des eaux pour le café et la Mont Blanc à ma préférence (la planète ne me dit pas merci… j’essaie d’en consommer le minimum).
  48. On est allés à Lille une fois de plus, j’aime bien cette ville.
  49. J’ai adoré Severance, définitivement ma série préférée de l’année
  50. Finalement, cette année était plutôt calme, une réminiscence des années de confinement. Pour 2023, c’est décidé, on se bouge !

C’est tout pour 2022. A vos claviers pour faire votre liste.

Mapstr s’occupe de vos bonnes adresses

Je suis certain que cela vous arrive régulièrement. Vous entendez parler d’une app. Vous l’installez et la trouvez géniale. Et puis, un jour, vous voulez la réutiliser et vous vous apercevez qu’elle a été automatiquement supprimée de votre téléphone parce que vous ne l’avez pas utilisée depuis des semaines.

Des apps comme celles-ci j’en ai plein mon iPhone mais Mapstr n’en fait pas partie. C’est un signe.

C’est le signe que l’app remplit réellement une fonction qu’aucune autre app ne couvrait. C’est le signe qu’elle vous est vraiment utile. C’est aussi le signe qu’elle est bien conçue et vous donne envie de l’utiliser. Mapstr est certainement une des apps que j’utilise le plus sur mon iPhone.

Il existe des apps pour se rappeler de tout : des apps pour regrouper vos tâches, stocker une liste de pages web, collectionner vos meilleures photos, faire des playlists de musique mais rien pour vos adresses. Vous avez votre carnet d’adresses personnelles, les gens que vous connaissez, mais rien pour les lieux que vous voulez vous remémorer. Un ami vous donne une adresse de restaurant intéressant, elle finit sur un bout de papier ou dans une note que vous avez toutes les chances de ne jamais retrouver. Mapstr vient combler ce manque : enregistrer votre collection de lieux facilement pour l’avoir sous la main à tout moment.

Pour mieux comprendre ce qui a amené Sébastien Caron, son concepteur, à créer Mapstr, je vous invite à écouter son interview dans le podcast de Matthieu Stefani, Generation Do It Yourself. Dans l’épisode 292, il parle de son parcours, de l’idée d’origine, des difficultés à trouver la bonne formule, bref de l’aventure passionnante de cette petite startup qui chatouille les grands de la Tech avec ses 3 millions d’abonnés. De plus, Sébastien est un coffee geek avec lequel j’ai plaisir à partager trucs et adresses, une qualité de plus à son crédit. Il décrit lui-même Mapstr comme le Spotify des adresses, car, l’app ne permet pas seulement d’enregistrer ses adresses préférées, elle permet surtout de les partager facilement avec ses amis ou la terre entière si vous le souhaitez en vous abonnant aux cartes.

Passons en revue quelques fonctionnalités.

Créer un compte

Mapstr est disponible sur iOS (iPhone et Apple Watch), Android et en version web.

Lorsque vous créez un compte, vous avez le choix entre deux types : privé ou public. Avec un compte privé, c’est vous qui maîtrisez qui accède à vos adresses : vous acceptez ou refusez les demandes d’abonnement, vous pouvez même masquer certaines adresses. Un compte public est accessible à tous sans restriction.

Avec votre compte, vous avez une carte. Il n’est pas possible d’avoir plusieurs cartes avec le même compte. C’est une des limitations de l’outil. Cependant, vous pouvez créer plusieurs comptes, le passage d’un compte à l’autre étant très facile dans l’app.

Gérer ses adresses

L’ajout d’adresse s’effectue par moteur de recherche sur le nom, l’adresse ou même les coordonnées GPS. Vous pouvez également ajouter une adresse que vous auriez vue sur la carte d’un autre utilisateur à votre carte. Enfin, vous pouvez récupérer les adresses de votre compte Foursquare, Swarm, de votre carnet d’adresses ou d’un fichier CSV issu d’un export depuis l’app.

À la création, vous devrez indiquer au moins un tag pour catégoriser l’adresse. Évidemment, c’est vous qui gérez vos tags, les possibilités sont infinies : type de lieu, regroupement des adresses pour un voyage, personne qui vous a donné cette adresse, etc. Vous pouvez également indiquer quelques notes personnelles, indiquer si vous l’avez déjà testée (auquel cas vous pourrez indiquer votre notation du lieu), si l’adresse est privée et si vous souhaitez être avertis quand vous passez à proximité.

Les adresses apparaissent sous forme d’étiquettes colorées, les couleurs représentant les tags. Vous pouvez également consulter vos adresses sous forme de liste et évidemment les filtrer selon vos tags pour les retrouver facilement.

En balade, lorsque vous avez sélectionné le lieu que vous voulez visiter, vous pouvez facilement consulter le site web, appeler ou naviguer à l’aide du bouton « Y aller ». Vous aurez alors 4 modes de transport : taxi, transports en commun, à pied, en voiture. Pour chacun de ces modes, il est possible de paramétrer votre app préférée pour vous y rendre, par exemple Apple Maps quand vous êtes à pied et Waze en voiture.

Partager et explorer

Vous pouvez utiliser Mapstr pour simplement gérer vos adresses mais la force de l’app réside dans ses fonctions de partage et d’exploration. L’onglet Découvrir vous proposera des adresses autour de vous selon des thématiques, des idées de destination de voyage, des cartes d’utilisateurs près de chez vous. Vous y trouverez également des cartes officielles. Ce sont des cartes proposées par des magazines, des éditeurs de guide (le Petit Futé par exemple), des influenceurs. Vous pouvez vous abonner à ces cartes. Certaines sont gratuites, d’autres payantes.

Vous pouvez évidemment vous abonner de la même manière à n’importe quelle carte des autres utilisateurs en utilisant le module de recherche. C’est cette fonction qui vous permettra de partager vos meilleures adresses avec vos connaissances. Vous retrouverez ces cartes dans vos abonnements et vous pourrez basculer sur ces cartes comme si c’était la vôtre, voire les superposer à votre carte personnelle.

Enfin, si vous le souhaitez, vous pouvez collaborer à plusieurs sur la même carte.

Pour finir

Je n’ai fait que survoler les principales fonctionnalités de Mapstr mais vous avez compris le principe. L’app est gratuite et sans abonnement ce qui est plutôt rare. Vous pouvez adhérer au Mapstr Club moyennant un paiement annuel dont vous choisissez le montant (de 29,99 à 999,99 EUR). Cela vous permet seulement de recevoir les bons plans en avance sur votre boite mail, il s’agit donc plutôt d’un soutien au développement qu’un véritable abonnement. Pensez-y si le produit vous plaît et que vous voulez donner un petit coup de pouce à la formidable startup (française qui plus est) de Sébastien.

Vous pouvez utiliser ce lien de parrainage pour créer votre compte, c’est un lien qui vous permettra d’avoir une carte gratuite parmi les cartes payantes. Vous pouvez me trouver sur Mapster sur mon compte personnel @fredrig et sur mon compte public @eiffair qui est une carte des coffee shop de café de spécialité. J’aurais l’occasion d’y revenir plus largement ici dans quelques jours.

Blog et flux RSS en 2023

Évidemment que le blog n’est pas mort en 2023. Le mien est un rescapé. J’ai bien failli le fermer cette année mais j’avais toujours dans le coin de ma tête l’idée que je le regretterais dès sa fermeture.

A l’aube de 2023, je suis heureux de l’avoir toujours sous la main, même pour écrire quelques lignes.

https://twitter.com/bonjouryannick/status/1608553189615505408

Quant aux flux RSS, je continue de les utiliser. Ils sont un complément bien pratiques à Twitter. Ils me permettent de suivre des blogs ou des sites d’information. Je les consulte tous les jours avec mon App préférée lire

Choisir son outil de prises de notes

Je viens de terminer l’écoute du dernier épisode de Relife, le podcast de Guillaume et Mat consacré en particulier aux outils de prise de notes. C’est un sujet qui me passionne depuis plusieurs années. Si j’en ai très peu parlé ici c’est plutôt parce que je ne savais pas trop par où commencer, la matière dont je dispose sur le sujet dans mon outil de prise de notes étant plus que conséquente.

La façon dont Guillaume et Mat abordent la question a déclenché cette envie d’écrire quelques mots ici. Les concepts qu’ils abordent avaient eu sur moi ce même effet de révélation lorsque j’avais lu en 2021 l’article de Anne-Laure Le Cunff How to Choose the Wright Note-taking App. À cette époque, j’étais déjà en train d’explorer les concepts de Second Brain et les outils à base de liens bidirectionnels tels que Roam Research. J’avais cependant un peu de mal à voir comment ce type d’outil pouvait coller dans mes usages et ce qu’ils apportaient réellement de plus que les outils traditionnels que j’utilisais auparavant, Evernote par exemple.

Je pensais avoir déjà franchi un cap en migrant mes informations d’Evernote vers Notion. Il me semblait à ce moment-là avoir trouvé le Graal des outils de prise de notes. La modularité et la puissance de Notion me semblaient permettre de faire le système idéal dont j’avais besoin.

Autant dire que la découverte de Roam Research avait mis un certain coup de couteau dans mes certitudes. L’article de Anne-Laure est venu tout clarifier.

Pour résumer l’article et le propos de Guillaume et Mat que je vous invite fortement à écouter pour plus de détails, on peut considérer qu’il y a trois types d’outils de prise de notes. Chacun de ces types correspond à un mode de fonctionnement du preneur de notes lui-même.

  • Les architectes. Ils adorent planifier et construire des modèles et des processus. Ils ont besoin d’un outil qui leur permet de structurer leurs idées. Notion est clairement dans cette catégorie.
  • Les jardiniers. Ils aiment explorer et connecter différents idées, pensées ou concepts entre eux. Ils ont besoin d’un outil qui leur permettra de faire grandir facilement leur réseau d’idées. Dans cette catégorie, on trouve des outils comme Roam Research, Obsidian, Logseq.
  • Les bibliothécaires. Pour, il est important de collectionner les ressources, d’en faire un catalogue. Ils ont besoin d’un outil qui leur permettra de retrouver facilement leurs idées. Evernote, Craft, OneNote sont des exemples d’outils de cette catégorie.

Avec ces concepts, on s’aperçoit clairement du type auquel on appartient. On s’aperçoit que l’on a été fortement influencé par la façon dont on a appris à prendre des notes pendant notre période scolaire.

La plupart des élèves et étudiants prennent des notes sur des cahiers ou des supports digitaux sans véritablement structurer les idées. La majorité est des bibliothécaires. Ce n’est pas par choix, c’est simplement parce qu’on ne leur a pas appris qu’il existait d’autres manières de procéder. C’est aussi mon cas.

Ce ne serait pas très grave si cela s’arrêtait avec les études, mais la plupart continuent de fonctionner dans leur vie professionnelle ou personnelle de la même manière. On accumule des notes qui finissent dans des dossiers (papier ou numérique), qu’on essaie ensuite de retrouver avec plus ou moins de succès. Je suis certain que vous aussi, vous cherchez systématiquement dans quel fichu dossier vous avez bien pu enregistrer votre document.

Il faut dire que rien ne nous aide à sortir de ce mode de fonctionnement, l’application professionnelle mise à disposition de la plupart étant OneNote de Microsoft qui est un outil de type bibliothécaire.

Si je prends cet exemple des besoins professionnels, c’est justement pour appuyer sur le fait que ce n’est pas réellement notre façon de fonctionner qui doit dicter notre choix, mais réellement l’usage. Nous avons des besoins et des types de contenu multiples qui nécessitent d’adapter l’outil au besoin.

  • Vous avez des documents que vous souhaitez stocker pour les retrouver facilement (des factures par exemple). Un outil pour bibliothécaire est idéal.
  • Vous souhaitez rassembler des notes pour en extraire des idées et produire un travail créatif. Cette fois, c’est une affaire de jardinier.
  • Vous avez un projet important à gérer qui nécessite d’organiser les informations. Un outil pour architecte est ce qu’il vous faut.

Il n’existe pas d’outils de prises de notes qui couvriront tous ces besoins. Il ne faut donc pas hésiter à multiplier les outils. Évidemment, il s’agit de ne pas se disperser, mais avoir un outil pour chacun de ces trois types d’usages pourrait être une démarche cohérente. Ce sera toujours préférable à un seul outil que l’on va essayer de tordre pour remplir tous ses usages.

Enfin, une fois ce choix d’outils effectué, il faut s’y tenir et ne pas succomber aux sirènes des nouveautés. Dans le domaine des outils de prise de notes, je crois voir passer un nouvel outil presque chaque mois. Si certains ont réellement changé la donne – je pense aux outils des jardiniers qui étaient les parents pauvres des outils de prise de notes – le panorama aujourd’hui est suffisamment vaste pour se fixer sur un choix durable.

Mes outils

Comme vous l’avez compris, j’utilise plusieurs outils selon mes types de contenus. Pour ma vie personnelle, deux outils se complètent :

  • Notion reçoit toutes les informations structurées grâce à son système de bases de données, mais également tous les documents que je souhaite conserver (factures, listes, planning de voyages, recettes, etc.). J’avais déjà décrit ici mon utilisation.
  • Obsidian est mon outil de prise de notes principal (il est venu remplacer Roam Reasearch que j’ai utilisé quelques mois il y a deux ans lorsqu’il était le new kid on the block). Je l’utilise pour centraliser mes notes de lecture, les idées que j’extrais des vidéos, livres, articles ou podcast. Il me permet de structurer mes idées. C’est avec Obsidian que j’écris cet article, car il m’a permis de rassembler toutes les idées que j’avais pu accumuler autour des outils de prise de notes.

Pour ma vie professionnelle, après avoir utilisé longtemps du papier puis OneNote, j’ai également fini par utiliser Obsidian depuis deux ans. Je l’utilise de façon assez différente de mon usage personnel. Je dirais même que je l’utilise plus comme un outil pour architecte qu’un outil de jardinier. En effet, Obsidian, avec son catalogue de plugins, permet de construire totalement un système qui colle à son mode de fonctionnement. Celui que j’ai mis en place m’a permis de trouver enfin un outil qui convient parfaitement à mon activité. Après toutes ces années, j’ai enfin trouvé le système idéal.

Il y aurait encore beaucoup à écrire sur le sujet. De nouvelles idées pour des articles qui sont déjà listées dans une base Notion et dont la matière dort dans mon Obsidian.

Les Forces Contraires – Terrenoire

Dexter New Blood

J’inaugure un nouveau format d’article pour partager mon avis rapide sur des films, séries, livres, albums… Pour cela j’utilise l’excellent outil crée par Matt Birchler.

QuickReviews.app permet de générer une image avec quelques options de base permettant juste ce qu’il faut de personnalisation, en particulier la possibilité de changer les libellés des notes pour le franciser. Nouveaux avis à venir.