De rouille et d'huile

De rouille et d'huile

Mon frère et mon neveu sont des dingues de mécaniques. Mais pas n’importe quelles mécaniques. Une Ferrari 458 Italia (merci Wikipedia) les laissera de marbre. Par contre une R8, une Renault R8 pas une Audi R8, c’est une autre affaire. Tout véhicule qui a plus de 20 ans est un trésor à leur yeux. Et si en plus il y a un peu de rouille et d’huile sous le capot c’est encore mieux. Leur petite collection commence à grossir, attendant sagement d’être restaurée. Récemment, mon frère a fait deux nouvelles acquisitions : une camionnette Mercedes dont je ne connais pas le modèle (mais très vieille) et un autocar Mercedes 302, l’autocar des sorties scolaires de ma jeunesse. Impossible de ne pas faire quelques images.

C’est toujours un exercice intéressant de se concentrer sur un objet et d’essayer d’en faire le tour photographiquement. A ce titre, un véhicule ancien se révèle un bon terrain de jeu car on peut exploiter des formes, des textures, des reflets, des détails. J’ai donc ressorti mon objectif macro (Canon 100mm f/2.8) et retrouvé avec plaisir la qualité incroyable qu’il peut offrir. Malheureusement, je n’ai pas pris suffisamment de temps pour cette séance que j’ai faite à main levée. En sortant mon trépied j’aurais certainement amélioré pas mal d’images rejetées à cause d’une netteté limite. Et puis s’est posée la question du post-traitement car, si j’avais envie de recréer une atmosphère vintage, je ne voulais pas non plus tomber dans la caricature Instagram. Difficile de trouver le juste dosage. A vous de juger !