Dans le GAS

Il y a quelques jours sur mon compte Twitter :

Oui, il y avait longtemps que je n’avais pas été tenté d’acheter du nouveau matériel photo. Ma dernière acquisition était le Fuji X-T2, et c’était en mars 2017 ! J’avais enfin réussi à me convaincre que la raison de la piètre qualité de mes photos n’était pas le truc entre le sujet et moi, mais se situait bel et bien derrière l’objectif. Pratiquer, pratiquer, pratiquer. Et puis, en duo avec le X100, je ne peux pas me plaindre, j’ai l’équipement dont beaucoup rêverait.

Cela ne m’empêche pas de suivre les sorties… En particulier chez Fuji (mais pas que). La grande nouveauté des dernières semaines est le nouveau X-Pro, 3ème du nom. Avec le X100 sorti un an plus tôt, la gamme X-Pro a fait le renouveau de la marque grâce à un subtil mélange de rappel vintage (des boutons partout) mais aussi de vraies innovations (le viseur hybride, à ma connaissance unique). La troisième version du X-Pro permet à Fujifilm d’avancer encore dans cette même veine en proposant un appareil presque sans écran. En réalité, l’écran est masqué. Ce ne sont pas les premiers à faire cela, Leica le propose depuis longtemps sur certains de ses numériques, mais ce sont les seuls parmi les généralistes qui osent franchir le pas. Il faut dire que leur gamme est aujourd’hui assez large pour pouvoir proposer ce type de concept, destiné à une catégorie de photographe assez étroite, catégorie dont je pense faire partie.

Revenons-en au GAS. Pour être exact, ce n’est pas vraiment Fujifilm qui m’a déclenché la crise, mais un photographe qui a travaillé avec eux pour développer cet appareil, Jonas Rask. Son blog est une pépite et ses articles, illustrés de superbes photos de matériel sont autant de tentations de rechute. Son article fleuve sur le X-Pro 3, et pas mal d’heures passées sur YouTube m’ont convaincu que cet appareil était fait pour moi. Du moins, au plus fort de la crise.

Et puis, mes heures de méditation et toute la dose de grande sagesse que cela m’apporte à enfin servi à quelque chose : me poser et réfléchir. Ai-je vraiment besoin de cet appareil pour faire des photos, plus de photos, de plus belles photos? Réponse : NON. La crise est passée.

Enfin presque, car j’ai quand même succombé. Mais cette fois-ci, c’est pour quelque chose de plus utile, un objectif. Je viens de compléter mon XF 35 f/1.4 par un XF 50 f/2. Je suis en train de le tester, bilan dans quelques jours.