Mapstr s’occupe de vos bonnes adresses

Je suis certain que cela vous arrive régulièrement. Vous entendez parler d’une app. Vous l’installez et la trouvez géniale. Et puis, un jour, vous voulez la réutiliser et vous vous apercevez qu’elle a été automatiquement supprimée de votre téléphone parce que vous ne l’avez pas utilisée depuis des semaines.

Des apps comme celles-ci j’en ai plein mon iPhone mais Mapstr n’en fait pas partie. C’est un signe.

C’est le signe que l’app remplit réellement une fonction qu’aucune autre app ne couvrait. C’est le signe qu’elle vous est vraiment utile. C’est aussi le signe qu’elle est bien conçue et vous donne envie de l’utiliser. Mapstr est certainement une des apps que j’utilise le plus sur mon iPhone.

Il existe des apps pour se rappeler de tout : des apps pour regrouper vos tâches, stocker une liste de pages web, collectionner vos meilleures photos, faire des playlists de musique mais rien pour vos adresses. Vous avez votre carnet d’adresses personnelles, les gens que vous connaissez, mais rien pour les lieux que vous voulez vous remémorer. Un ami vous donne une adresse de restaurant intéressant, elle finit sur un bout de papier ou dans une note que vous avez toutes les chances de ne jamais retrouver. Mapstr vient combler ce manque : enregistrer votre collection de lieux facilement pour l’avoir sous la main à tout moment.

Pour mieux comprendre ce qui a amené Sébastien Caron, son concepteur, à créer Mapstr, je vous invite à écouter son interview dans le podcast de Matthieu Stefani, Generation Do It Yourself. Dans l’épisode 292, il parle de son parcours, de l’idée d’origine, des difficultés à trouver la bonne formule, bref de l’aventure passionnante de cette petite startup qui chatouille les grands de la Tech avec ses 3 millions d’abonnés. De plus, Sébastien est un coffee geek avec lequel j’ai plaisir à partager trucs et adresses, une qualité de plus à son crédit. Il décrit lui-même Mapstr comme le Spotify des adresses, car, l’app ne permet pas seulement d’enregistrer ses adresses préférées, elle permet surtout de les partager facilement avec ses amis ou la terre entière si vous le souhaitez en vous abonnant aux cartes.

Passons en revue quelques fonctionnalités.

Créer un compte

Mapstr est disponible sur iOS (iPhone et Apple Watch), Android et en version web.

Lorsque vous créez un compte, vous avez le choix entre deux types : privé ou public. Avec un compte privé, c’est vous qui maîtrisez qui accède à vos adresses : vous acceptez ou refusez les demandes d’abonnement, vous pouvez même masquer certaines adresses. Un compte public est accessible à tous sans restriction.

Avec votre compte, vous avez une carte. Il n’est pas possible d’avoir plusieurs cartes avec le même compte. C’est une des limitations de l’outil. Cependant, vous pouvez créer plusieurs comptes, le passage d’un compte à l’autre étant très facile dans l’app.

Gérer ses adresses

L’ajout d’adresse s’effectue par moteur de recherche sur le nom, l’adresse ou même les coordonnées GPS. Vous pouvez également ajouter une adresse que vous auriez vue sur la carte d’un autre utilisateur à votre carte. Enfin, vous pouvez récupérer les adresses de votre compte Foursquare, Swarm, de votre carnet d’adresses ou d’un fichier CSV issu d’un export depuis l’app.

À la création, vous devrez indiquer au moins un tag pour catégoriser l’adresse. Évidemment, c’est vous qui gérez vos tags, les possibilités sont infinies : type de lieu, regroupement des adresses pour un voyage, personne qui vous a donné cette adresse, etc. Vous pouvez également indiquer quelques notes personnelles, indiquer si vous l’avez déjà testée (auquel cas vous pourrez indiquer votre notation du lieu), si l’adresse est privée et si vous souhaitez être avertis quand vous passez à proximité.

Les adresses apparaissent sous forme d’étiquettes colorées, les couleurs représentant les tags. Vous pouvez également consulter vos adresses sous forme de liste et évidemment les filtrer selon vos tags pour les retrouver facilement.

En balade, lorsque vous avez sélectionné le lieu que vous voulez visiter, vous pouvez facilement consulter le site web, appeler ou naviguer à l’aide du bouton « Y aller ». Vous aurez alors 4 modes de transport : taxi, transports en commun, à pied, en voiture. Pour chacun de ces modes, il est possible de paramétrer votre app préférée pour vous y rendre, par exemple Apple Maps quand vous êtes à pied et Waze en voiture.

Partager et explorer

Vous pouvez utiliser Mapstr pour simplement gérer vos adresses mais la force de l’app réside dans ses fonctions de partage et d’exploration. L’onglet Découvrir vous proposera des adresses autour de vous selon des thématiques, des idées de destination de voyage, des cartes d’utilisateurs près de chez vous. Vous y trouverez également des cartes officielles. Ce sont des cartes proposées par des magazines, des éditeurs de guide (le Petit Futé par exemple), des influenceurs. Vous pouvez vous abonner à ces cartes. Certaines sont gratuites, d’autres payantes.

Vous pouvez évidemment vous abonner de la même manière à n’importe quelle carte des autres utilisateurs en utilisant le module de recherche. C’est cette fonction qui vous permettra de partager vos meilleures adresses avec vos connaissances. Vous retrouverez ces cartes dans vos abonnements et vous pourrez basculer sur ces cartes comme si c’était la vôtre, voire les superposer à votre carte personnelle.

Enfin, si vous le souhaitez, vous pouvez collaborer à plusieurs sur la même carte.

Pour finir

Je n’ai fait que survoler les principales fonctionnalités de Mapstr mais vous avez compris le principe. L’app est gratuite et sans abonnement ce qui est plutôt rare. Vous pouvez adhérer au Mapstr Club moyennant un paiement annuel dont vous choisissez le montant (de 29,99 à 999,99 EUR). Cela vous permet seulement de recevoir les bons plans en avance sur votre boite mail, il s’agit donc plutôt d’un soutien au développement qu’un véritable abonnement. Pensez-y si le produit vous plaît et que vous voulez donner un petit coup de pouce à la formidable startup (française qui plus est) de Sébastien.

Vous pouvez utiliser ce lien de parrainage pour créer votre compte, c’est un lien qui vous permettra d’avoir une carte gratuite parmi les cartes payantes. Vous pouvez me trouver sur Mapster sur mon compte personnel @fredrig et sur mon compte public @eiffair qui est une carte des coffee shop de café de spécialité. J’aurais l’occasion d’y revenir plus largement ici dans quelques jours.

Et si on faisait du Sudoku ?

Génération oblige, je n’ai pas passé mon adolescence avec les jeux vidéos (ils n’existaient pas encore réellement). Si je comprends la passion et le divertissement qu’ils peuvent susciter, ils n’ont jamais réussi à prendre sur moi. Je joue bien à quelques jeux sur iOS mais sur des valeurs sûres plutôt classiques : Monument Valley, Alto’s Adventure par exemple. Et si on va du côté du plus classique encore, j’avoue que le Sudoku (avec cette app) a un effet addictif sur moi. Impossible de ne pas vous partager ma découverte du jour : une partie de Sudoku sur YouTube. Oui, votre réaction doit être la même que la mienne : on peut regarde du Sudoku sur YouTube et trouver ça intéressant ? Visiblement oui, j’ai même regardé la vidéo deux fois et je ne suis pas le seul (600 000 vues).

Il faut dire que la partie qui et proposée est un peu spéciale. Seulement deux chiffres sont positionnés sur la grille de départ. Impossible en principe d’aller jusqu’au bout mais ici, les règles sont aménagées. Elles empruntent certains mouvements aux échecs pour spécifier les emplacements possibles et ceux interdits (c’est plus clair dans la vidéo). J’ai découvert par la même occasion la chaîne « Cracking The Cryptic » dédiée à ce jeu mais aussi à tous les jeux de puzzles et de mots.

Regardez comment Simon résout cet impossible grille.

Et si vous avez envie de la faire, vous pouvez le faire ici, dans l’app Sudoku en ligne (plutôt sympa d’ailleurs) que propose Cracking The Cryptic. J’ai réussi sans presque regarder la vidéo. Je vais tenter une deuxième fois en essayant d’y arriver tout seul. Et vous ?

Lien : Moving to Paris – Nathaniel Drew

Je vous ai déjà parlé de Nathaniel Drew et de sa chaîne YouTube « In search of mental clarity », un vlog autour de la quête de sa propre voie qui l’amène à parler de philosophie, de psychologie, de la vie, de sa vie. Nathaniel est américain et il a décidé de commencer une nouvelle vie à Paris en février dernier. Dans cette vidéo, il raconte son expérience.

J’aime bien comment il décrit l’opportunité de partir de zéro libéré du poids des jugements ou des habitudes mais aussi le sentiment de vulnérabilité lorsqu’on arrive dans un nouveau pays où tous les repères sociaux, culturels sont inconnus.

Arrivé en février, il s’est retrouvé confiné seulement deux semaines après son installation provisoire dans Airbnb. Des conséquences pratiques dont il parle dans cette vidéo, une des plus intéressantes que j’ai pu voir sur le confinement. Mais aussi des conséquences psychologiques que l’on peut facilement comprendre lorsqu’on se retrouve enfermé pendant deux mois, seul, dans un pays où on ne connaît rien ni personne.

Méditation 5-4-3-2-1

Dans un épisode maintenant assez ancien, du podcast, j’avais parlé de ma découverte et de ma pratique de la méditation en pleine conscience. Depuis 3 ans, je prends chaque jour un peu de temps pour faire une pause, me recentrer et couper le flux des pensées qui certains jours peuvent complètement vous envahir.

Je n’ai pas l’intention de vous convertir à cette pratique. Vous en avez peut-être un peu marre d’en entendre parler, que l’on vous dise que vous devriez vous y mettre et vous pensez peut-être que c’est juste un phénomène de mode. Vous pouvez le penser et vous avez d’ailleurs peut-être raison. Si néanmoins vous avez envie de tester ou si vous méditez déjà, je vous propose un exercice simple qui vous prendra moins de 5 minutes. Il est extrait d’une des sessions de Calm, l’app que j’utilise au quotidien pour m’aider.

C’est un exercice que vous pouvez faire à tout moment, lorsque vous sentez que le flux des pensées, des émotions ou des choses à faire envahit votre esprit et vous empêche d’être concentré. C’est en quelque sorte un exercice de remise à zéro qui a pour objectif de vous sortir de ce cercle de pensées envahissantes.

Comme tout exercice de méditation en pleine conscience, il est important de trouver un endroit où vous pouvez vous isoler, où vous ne serez pas interrompu. Inutile de prendre la position du lotus, d’avoir un tapis en chanvre du Népal ou d’allumer des bougies : faites-le là où vous êtes. Cela peut marcher au bureau, dans les transports en commun ou dans votre salle de bain. L’exercice fait appel aux 5 sens et se déroule ainsi :

  1. Observez autour de vous 5 objets. Posez votre regard sur chacun de ces 5 objets en prenant conscience que vous les voyez et surtout que vous les regardez, juste quelques secondes.
  2. Touchez 4 objets ou textures qui sont autour de vous. Là aussi, prenez conscience de ce que vous touchez. Quelles sont les sensations que vous ressentez ?
  3. Écoutez votre environnement et trouvez trois choses que vous pouvez entendre. Tentez d’isoler ces sons.
  4. On aborde ici un des sens qui est certainement le moins développé chez l’être humain, l’odorat. Essayez cependant d’identifier 2 parfums ou odeurs qui vous entourent. Si vous n’y parvenez pas, ce n’est pas grave, ne persistez pas (ce serait idiot de sentir la pression dans un exercice destiné à vous apaiser).
  5. On termine pas le goût, que ressentez-vous sous votre palais ? Il se peut que vous ne ressentiez rien, dans ce cas prenez-en simplement conscience.

C’est tout. Après ce petit exercice, si vous être vraiment attentif à vos sensations, vous devriez avoir rompu votre flux de pensées et repartir avec un esprit plus frais, plus détendu et plus ouvert.

Un bureau à la maison

On a souvent chez soi une pièce à tout faire qui devient assez vite la pièce où tous les objets inutiles finissent par s’échouer. Quand cette pièce se trouve dans un appartement qui n’en compte que trois, cela finit par faire un beau gâchis d’espace. C’est ce qui est arrivé à notre ancien bureau. Il y a quelques mois, à la faveur d’une poussée de motivation, nous avons repris les choses en main : jeter/donner/vendre ce qui était inutile, ranger ce qui traînait et redonner un coup de neuf à la pièce pour lui rendre sa fonction d’origine et mieux organiser les espaces de rangement. Mes journées de télétravail se faisant plus fréquentes, c’était devenu nécessaire et j’avais surtout envie d’avoir un espace agréable pour travailler aussi sur mes projets personnels. Voici à quoi ressemble la partie réservée au bureau :

C’est l’occasion de vous donner un peu plus de détail sur les choix que nous avons faits pour aménager cet espace mais aussi les outils que j’utilise à la maison.

L’aménagement de l’espace (en bleu)

  1. Le plateau est une simple planche OSB fixée au mur par des équerres, poncé soigneusement et verni sinon gare aux échardes. Trois trous permettent de passer les cables qui sont rangés sous le plateau grâce à des range-câbles Signum Ikea. C’est peut-être la partie dont je suis le moins satisfait, l’OSB manquant de rigidité et un plateau plus sobre (blanc par exemple) serait certainement plus approprié.
  2. Le pied provient de La Fabrique des Pieds, une jeune entreprise artisanale nordiste qui propose un choix intéressant de pieds design à des prix contenus.
  3. Trouver la bonne chaise de bureau a été le plus compliqué pour allier design et confort. Au final nous avons opté pour ce modèle Clyde de chez Maisons du Monde, un basique qui a prouvé son efficacité sur le temps.
  4. Le bloc tiroirs vient également de chez Ikea, modèle ALEX noir.
  5. L’OSB peut être un peu rugueux, j’ai donc choisi ce tapis Deskmate Satechi imitant parfaitement le confort du cuir en couleur cognac en prévision d’un futur plateau blanc.
  6. Ma lampe Foscarini Binic a retrouvé parfaitement sa place dans cet espace, un superbe cadeau qui me tient vraiment à coeur.
  7. Encore Ikea pour le système de rangement Skadis astucieux. Il existe différents modèles et formes ainsi que de nombreux accessoires. Après installation de celui qui au-dessus de l’écran, j’ai réalisé que le système n’était pas fait pour cette orientation, il a fallu jouer avec les petits crochets pour que ça fonctionne quand même. A savoir.
  8. Le système d’étagères provient d’un site allemand, Regalraum auquel j’avais déjà fait appel pour d’autres pièces de la maison. Le équerres (modèle Cuadro) sont discrètes et solides et les plateaux disponibles sont variés, à des prix restant raisonnables même pour des dimensions sur mesure. Livraison rapide et fiable.
  9. Même si j’ai quelques unes de mes photos accrochées aux murs de l’appartement, je ne suis pas assez mégalo pour en mettre partout. Nous avons choisi des affiches du site Desenio pour décorer la pièce (celle-ci et deux autres affiches de Londres sur le mur opposé)

Mes outils numériques (en rouge)

  1. Mon MacBook Pro est un modèle 13.3 pouces de fin 2016 (i5 2,9GHz, RAM 16 Go, SSD 500Go). Je l’utilise essentiellement pour Lightroom et la musique, l’iPad devenant petit à petit mon ordinateur principal. D’ailleurs, lorsqu’il sera temps de le remplacer dans 2 ou 3 ans, j’opterai certainement pour un Mac mini amplement suffisant pour mon utilisation à la maison.
  2. J’ai quelques accessoires Apple que j’utilise indifféremment avec le MacBook ou l’iPad : un Magic Keyboard et une Magic Mouse, tous deux assez anciens.
  3. Pour augmenter la capacité du MacBook, j’ai un disque externe SSD SanDisk Extreme Portable 1To. C’est mon espace de stockage pour toutes mes photos en cours (les 2 dernières années, les autres étant archivées sur un NAS Synology), seule la bibliothèque Lightroom restant sur le disque du MacBook. Et je peux le connecter à l’iPad si besoin.
  4. Mon ordinateur principal est un iPad Pro 10.5 pouces 256Go (or) de 2017. C’est l’appareil que j’utilise le plus en terme de temps passé (sur les réseaux sociaux, le web, youtube, lire…) mais aussi pour « faire » des choses. La totalité des articles publiés depuis quelques mois sur ce site l’a été de A à Z avec l’iPad. J’utilise parfois le stylet pour certaines opérations, souvent un clavier quand j’écris et de plus en plus une souris depuis iOS 13.4
  5. J’ai craqué pour les AirPods Pro, ayant utilisé longtemps des écouteurs filaires Bose Sportsound. Je comprends mieux pourquoi certains pensent que cet appareil est un des meilleurs jamais conçus par Apple.
  6. Mon téléphone est un iPhone X 64Go Silver (2017). C’est aussi un superbe appareil; au bout de trois ans il tourne comme une horloge et reste encore largement suffisant pour mes besoins et les exigences des dernières versions d’iOS (comme quoi, l’obsolescence programmée n’est peut-être pas si programmée que cela).
  7. En complément de la Magic Mouse que j’utilise de moins en moins, j’ai une Logitech MX (1ère génération) depuis quelques années. Le nombre de boutons programmables est impressionnant et l’ergonomie presque parfaite (deux boutons sont particulièrement difficile à atteindre, ils ont d’ailleurs été relocalisés sur la version 3). Je l’utilise aussi avec l’iPad mais avec quelques difficultés sur iOS 13.4 pas encore vraiment stabilisé (la roulette par exemple ne répond pas toujours).
  8. L’écran est un l’équipement le plan ancien, il a 14 ans et fonctionne toujours à merveille avec un rendu des couleurs parfait. J’avais choisi le modèle 24 pouces SX2462W de la marque Eizo et je ne regrette pas cet investissement dans un écran dédié photo (les prix des écrans Eizo peuvent rapidement s’envoler selon les modèles). Je n’envisage pas de la changer pour le moment, même si un 27 pouces avec une résolution un peu plus élevée me tenterait bien.
  9. Pour calibrer l’écran, j’utilise une sonde X-rite i1 Display Pro. Elle est venue avantageusement remplacer il y a quelques années une sonde Datacolor Spyder.
  10. Passons à la partie son pour faire de la musique ou enregistrer mes podcasts. Mon interface USB est une Scarlett 2i4 de la marque Focusrite. C’est un produit un peu ancien mais la gamme Scarlett existe toujours, et toujours avec la même qualité audio, fiabilité et solidité.
  11. J’ai conservé des moniteurs amplifiés de home studio que j’ai depuis au moins 20 ans, des Roland DS-30A. J’imagine qu’il existe bien meilleur et plus compact sur le marché aujourd’hui.
  12. Le casque Audio Technica ATH-M50x est un grand classique des casques de monitoring audio (musiciens, DJs) pour sa fidélité des rendus. C’est le casque que j’utilise au quotidien à la maison. En plus d’un son irréprochable il est solide et vraiment confortable pour les longues écoutes.
  13. J’ai acheté ce micro Rode NT1-A il y a pas mal d’années aussi. C’est un modèle qui existe toujours au catalogue, reconnu pour sa qualité d’enregistrement des voix. C’est celui que j’utilise pour mes podcasts, branché en XLR sur la Scarlett qui est capable de lui fournir l’alimentation fantôme 48v dont il a besoin.

Tout le reste (en vert)

J’ajoute quelques commentaires sur les objets que vous pouvez voir sur les étagères, en particulier l’essentiel de mon matériel photo.

  1. Si vous suivez le blog, vous savez que j’ai depuis quelques jours le tout dernier Fuji X100V. Je l’utilise au quotidien, il est venu remplacer la lignée de ses aînés X100T et X100 de première génération.
  2. J’ai également un Fuji X-T2 qui me permet d’être un peu plus polyvalent grâce à trois objectifs qui complètent le 23mm (equivalent 35) du X100V : mon objectif préféré le XF35mm-f1.4R (eq. 50mm), le XF50mmF2R WR (eq. 75mm) acheté récemment comme bonne alternative aux chers XF56 et pour finir, l’objectif vendu en kit avec les appareils Fuji (je l’avais eu avec mon X-E2) le très vénérable XF18-55mmF2.8-4 R LM OIS (eq. 27-82mm), un objectif bien au-dessus de ce que proposent la plupart des marques en objectif kit. Je l’utilise énormément en voyage comme objectif universel avec des résultats plus que décents.
  3. Il me reste encore un appareil Canon rescapé du switch, c’est un modèle argentique EOS 50E (E pour eye detection : la mise au point se faisant sur le collimateur que l’on regarde dans le viseur – je me demande d’ailleurs pourquoi cette technologie datant de 1995 n’a jamais vraiment été reprise par la suite). Je l’ai réutilisé récemment et j’ai encore quelques pellicules dans mon frigo.
  4. Dans ma dernière newsletter, je vous parlais des carnets Field Notes. J’ai quelques exemplaires de petits modèles que j’utilise pour prendre des notes lors de mes sorties photo. J’apprécie particulièrement la qualité du papier qui va parfaitement avec mon stylo préféré, un bille Caran d’Ache de la série 849.
  5. Une autre marque de carnets que j’apprécie pour leur qualité, les carnets Leuchtturm 1917 (bien meilleurs à mon goût que les Moleskine). Il s’agit ici d’un modèle A5 dotted que j’ai utilisé pendant une année pour mon bullet journal.
  6. J’en profite pour vous reparler du livre photo de Sean Tucker, Collection III. Hélas épuisé depuis.
  7. J’ai commencé à vous parler de ma passion pour le monde du café. Le magazine Standart est consacré au café de spécialité. C’est un bimestriel avec des articles de fond sur tous les acteurs de la chaîne du café. Les articles sont passionnants, la mise en page, le papier et les illustrations superbes. Un magazine hautement recommandé si ce sujet vous intéresse.
  8. Que serait une déco sans quelques plantes (désolé, j’ai aussi succombé à la tendance). Et pour allier plantes et passion pour le café, j’ai tenté pour la deuxième fois (le premier essai a échoué) d’avoir un caféier. Je crois avoir trouvé ce dont il a besoin et il vient de dépasser ses 6 mois sans encombre à la maison. La récolte, c’est pour dans 3 ans.

Faire du sport à la maison

Je n’ai pas attendu d’être confiné pour essayer de faire de l’activité physique à la maison. La flemme de sortir les jours de mauvais temps et une fasciite plantaire récalcitrante qui m’empêche de courir depuis des mois m’ont obligé à trouver des alternatives. J’ai testé quelques formules, à commencer par la méthode des 7 minutes workout, la promesse d’avoir des entraînements courts et efficaces. On trouve de nombreuses applications, plutôt bien faites, mais le côté répétitif de la méthode a vite eu raison de ma motivation. Je me suis retourné vers des solutions plus classiques, Adidas Training by Runstastic (ex Results) en l’occurrence, mais avec le même résultat : les mêmes exercices qui reviennent trop souvent, une progression mal calibrée qui décourage assez vite.

La lumière est venue de @cgpgray, l’acolyte de Myke Hurley dans l’excellent podcast Cortex. Au fil des épisodes il ne cessait de vanter les mérites d’une app qui l’avait réconcilié avec l’exercice physique : Fitbod. J’utilise Fitbod depuis plusieurs semaines et je dois bien avouer qu’il avait raison.

Mais alors, pourquoi ça marche ?

Fitbod est une application, conçue à l’origine pour préparer et suivre ses entraînements de musculation en salle. Si vous êtes bodybuilder ou simple amateur de gonflette, c’est l’app qu’il vous faut. Mais Fitbod va bien au-delà de cette seule fonction car il offre des fonctions de personnalisation vraiment bien pensées au travers de profils d’entraînement (et vous pouvez même créer plusieurs profils d’entraînement). Vous pouvez évidement indiquer vos objectifs (renforcement musculaire, remise en forme, gain de masse musculaire, etc.), votre niveau d’entraînement (débutant, intermédiaire ou avancé), la fréquence et la durée des exercices, inclure les échauffements ou du cardio et plus encore.

Rien que du très classique, mais là où Fitbod se différencie c’est dans la capacité d’indiquer le matériel auquel vous avez accès. Et la liste est longue. Au-delà des équipements classiques que l’on trouve en salle de sport il y a toute une panoplie d’accessoires que l’on peut facilement avoir chez soi : haltères, élastiques, ballons, kettle balls, cordes à sauter, marche-pieds, etc. Evidemment plus vous en ajoutez, plus les exercices sont variés.

Pour les entraînements, la personnalisation est aussi poussée. Vous pouvez laisser Fitbod vous proposer des séances, créer vos propres séances avec les exercices de votre choix, exclure certains exercices que vous ne pouvez pas faire ou que vous n’aimez pas, choisir de ne faire que des exercices utilisant le poids du corps, gérer les temps de repos entre séries, etc.

Une fois l’entraînement lancé, tout n’est pas figé, vous pouvez à tout moment, et même en cours d’entraînement modifier les répétitions, le poids, ajouter des exercices ou les remplacer par des équivalents si ceux proposés ne vous conviennent pas. Le système d’enregistrement est simple : à chaque série, on indique qu’elle est réalisée et l’application passe automatiquement à la suivante, ou à l’exercice suivant, ou au chrono de récupération. Au final, vous enregistrez exactement ce que vous avez fait et même indiquez le niveau de difficulté que vous avez ressenti et l’app adaptera votre prochain entraînement en conséquence.

La variété est au rendez-vous, on découvre de nombreux nouveaux exercices (chaque exercice a son explication détaillée avec vidéo) et chaque séance cible des groupes musculaires différents basés sur le taux de récupération musculaire. La récupération musculaire est représenté sur la page d’accueil ou l’on peut voir le niveau de sollicitation récente sur chaque muscle. C’est là où j’ai découvert de nouveaux muscles que je ne pensais pas exister chez moi.

Une seule précision pour finir. L’app existe uniquement en Anglais pour le moment. Si c’est un souci pour vous, testez quand même. Avec un bon dictionnaire vous devriez assez vite saisir les noms des exercices et appareils, la navigation dans l’app étant assez intuitive.

C’est gratuit !

L’application est gratuite et vous permettra de faire vos trois premiers entraînements. Ensuite, il faudra prendre un abonnement pour bénéficier de toutes les fonctionnalités. A 61,99€ /an, le tarif me paraît raisonnable si on le compare à un abonnement à n’importe quelle activité physique.

La bonne nouvelle, c’est que Fitbod a décidé de donner accès gratuitement aux fonctionnalités d’entraînement « poids du corps » pendant la période de confinement. C’est une bonne occasion de découvrir l’app et de s’entraîner chez soi, sans matériel.