Il y a quelques semaines, je décrivais les outils que j’utilise pour gérer mes différents types de données. J’ai eu beaucoup de questions autour de l’outil Notion, à la fois par des lecteurs qui le découvraient mais aussi d’autres qui avaient tenté de le mettre en place sans réussir à trouver la bonne formule. Il faut dire que Notion peut être un peu intimidant au premier abord. On se retrouve devant une page blanche avec beaucoup de possibilités, mais difficile de savoir par où commencer et comment s’organiser. Je vous propose de montrer mon utilisation, en espérant que cela clarifie certains concepts pour vous et vous inspire pour construire votre système. Avant cela, quelques mots pour décrire ce qu’est Notion.
Notion : c’est quoi ?
Classé dans la grande famille des outils de productivité, il est parfois décrit comme un outil d’entreprise, un gestionnaire de notes, un outil d’organisation, un outil collaboratif… En réalité, Notion est un peut tout cela à la fois car il vous permet d’en faire ce que vous avez décidé d’en faire. Pour être plus précis, je dirais qu’il s’agit d’un outil de wiki survitaminé. C’est une application web (même si des outils Mac, PC et mobiles existent, ils sont basés sur le moteur de la version web) qui permet de créer facilement des pages qui peuvent être organisées en faisant des liens entre elles. C’est le principe du wiki. La différence vient de la nature des données que vous allez pouvoir intégrer au sein d’une page. On y retrouve les plus classiques : texte riche, images, vidéos, liens externes qui peuvent apparaître sous forme de page embarquée, table des matières, formules mathématiques, audio, code, listes à cocher (todo list), etc.
Mais Notion ne s’arrête pas là, ce n’est pas un simple éditeur de notes. Dans vos pages, vous pouvez évidemment intégrer des liens vers d’autres pages, voire des pages entières mais vous pouvez aussi créer des pages d’un type particulier : les tables (database dans le jargon Notion). Si vous connaissez Airtable, c’est assez proche. Il s’agit de créer vos propres bases de données pour lesquelles vous pouvez créer autant de champ que vous voulez et de différents formats : texte, numérique, fichier lien, URL, date, lien vers d’autres pages. C’est toute la puissance de l’outil. Cela permet par exemple de créer une base de données de notes (chaque enregistrement de votre table étant elle-même une page).
Enfin pour terminer, il existe toute une série de contenus que vous pouvez intégrer dans vos pages : des pages web, des cartes Google Maps, des tweets, des fichiers, des fichiers Figma, Loom, Typeform et une panoplie d’autres outils plutôt destinés aux entreprises. Ajouter un élément est très simple : en tapant / un menu apparaît, il vous suffit de choisir dans la liste et c’est riche ! Et si vous manquez d’inspiration, vous pouvez utiliser les modèles proposés par Notion lorsque vous créez une page ou en copier un depuis les nombreux sites qui en proposent. J’espère que je ne vous ai pas perdus, le mieux est de voir par l’exemple. Passons à mon utilisation.
Génération oblige, je n’ai pas passé mon adolescence avec les jeux vidéos (ils n’existaient pas encore réellement). Si je comprends la passion et le divertissement qu’ils peuvent susciter, ils n’ont jamais réussi à prendre sur moi. Je joue bien à quelques jeux sur iOS mais sur des valeurs sûres plutôt classiques : Monument Valley, Alto’s Adventure par exemple. Et si on va du côté du plus classique encore, j’avoue que le Sudoku (avec cette app) a un effet addictif sur moi. Impossible de ne pas vous partager ma découverte du jour : une partie de Sudoku sur YouTube. Oui, votre réaction doit être la même que la mienne : on peut regarde du Sudoku sur YouTube et trouver ça intéressant ? Visiblement oui, j’ai même regardé la vidéo deux fois et je ne suis pas le seul (600 000 vues).
Il faut dire que la partie qui et proposée est un peu spéciale. Seulement deux chiffres sont positionnés sur la grille de départ. Impossible en principe d’aller jusqu’au bout mais ici, les règles sont aménagées. Elles empruntent certains mouvements aux échecs pour spécifier les emplacements possibles et ceux interdits (c’est plus clair dans la vidéo). J’ai découvert par la même occasion la chaîne « Cracking The Cryptic » dédiée à ce jeu mais aussi à tous les jeux de puzzles et de mots.
Regardez comment Simon résout cet impossible grille.
Et si vous avez envie de la faire, vous pouvez le faire ici, dans l’app Sudoku en ligne (plutôt sympa d’ailleurs) que propose Cracking The Cryptic. J’ai réussi sans presque regarder la vidéo. Je vais tenter une deuxième fois en essayant d’y arriver tout seul. Et vous ?
Je vous ai déjà parlé de Nathaniel Drew et de sa chaîne YouTube « In search of mental clarity », un vlog autour de la quête de sa propre voie qui l’amène à parler de philosophie, de psychologie, de la vie, de sa vie. Nathaniel est américain et il a décidé de commencer une nouvelle vie à Paris en février dernier. Dans cette vidéo, il raconte son expérience.
J’aime bien comment il décrit l’opportunité de partir de zéro libéré du poids des jugements ou des habitudes mais aussi le sentiment de vulnérabilité lorsqu’on arrive dans un nouveau pays où tous les repères sociaux, culturels sont inconnus.
Arrivé en février, il s’est retrouvé confiné seulement deux semaines après son installation provisoire dans Airbnb. Des conséquences pratiques dont il parle dans cette vidéo, une des plus intéressantes que j’ai pu voir sur le confinement. Mais aussi des conséquences psychologiques que l’on peut facilement comprendre lorsqu’on se retrouve enfermé pendant deux mois, seul, dans un pays où on ne connaît rien ni personne.
Tim Wendelboe est un des chefs de fil de la scène nordique du café de spécialité. Installé à Oslo, il fait partie des premiers à avoir proposé des torréfactions plus légères pour mieux mettre en avant des flaveurs jusqu’alors peu exploitées du café : acidité, agrumes et notes florales. Barista Champion du Monde en 2004, vainqueur de la World Cup Tasting Championship en 2005, il s’est lancé en tant que consultant avant d’ouvrir sa propre entreprise en 2007 à Oslo : Coffee shop éponyme, centre de formation et micro-brûlerie de cafés de spécialités qu’il source lui-même en direct avec les producteurs. Les résultats ne se font pas attendre. Il remporte la prestigieuse Nordic Roaster Competition en 2008, 2009, 2011 et est sacré meilleur torréfacteur européen en 2013. Visiter son atelier de torréfaction avec les explications détaillées de sa méthode de travail est donc en soi un évènement et une opportunité d’apprendre beaucoup sur ce qui fait la différence. C’est ce qu’il propose depuis quelques jours sur son compte Instagram avec cette story. Une visite guidée passionnante autour de la pièce maîtresse de l’atelier : un torréfacteur Loring, des machines plébiscitées par les meilleurs artisans. J’ai eu l’occasion de boire ses cafés, ils font partie de mes préférés. Je me souviens en particulier d’un Ethiopie de la région de Kaffa en provenance de la plantation Tatmara qui était superbe. Ils ne l’ont plus en ce moment mais vous pouvez y aller les yeux fermés, les cafés de Tim Wendelboe sont tous magnifiques. Visitez aussi sa chaîne YouTube, elle est très intéressantes.
Cet article fait partie de la série Premier café, une suite d’articles consacrée à la découverte du café de spécialité.
Dans le premier épisode, je vous avais suggéré une lecture pour acquérir les bases. Vous avez maintenant une seule envie : acheter du matériel, du café et commencer à faire vos premiers bons cafés à la maison. C’est aussi ce que j’ai fait et c’était une erreur.
La première chose que vous devez faire, maintenant, c’est boire du café de spécialité. Si vous avez lu l’article d’introduction, vous savez que ce qui fait qu’un café est considéré comme un café de spécialité. Petit rappel pour ceux qui dormaient : c’est l’attention et la recherche de la qualité qui sont portées à toutes les étapes de son élaboration : de la plantation du caféier à la tasse. Cela inclut donc la façon dont le café est préparé. Et désolé de vous le dire, mais si vous êtes débutant vous allez être le maillon faible si c’est vous qui le préparez. C’est un peu comme si on vous demandait de cuisiner un produit gastronomique (un homard par exemple) mais que vos talents culinaires se limitent à l’œuf sur le plat.
Deux solutions s’offrent à vous : vous perfectionner pour apprendre à faire du bon café (mais quand saurez-vous que vous avez atteint le niveau requis ?) ou faire confiance à des professionnels : les baristas. Vous l’avez compris, si vous voulez boire du café de spécialité, allez dans un endroit qui le fera pour vous. C’est selon moi la première étape indispensable pour s’initier. Elle vous permettra déjà de savoir si vous aimez cela : je vous garantis que le premier café va vous paraître très étrange, et peut-être très mauvais par rapport à vos références. Elle vous permettra surtout de faire votre palais, au fil des dégustations, de comprendre les différences entre les origines, les modes de séchage des grains, les différents types de torréfaction. Elle vous permettra de savoir quels sont vraiment vos goûts pour acheter et faire vos propres cafés.
Où boire du café de spécialité
Ne vous précipitez pas dans le premier coffee shop en bas de chez vous. Ces boutiques ont fleuri comme des pâquerettes en mai un peu partout en France et on y trouve toutes sortes de concepts, le café pouvant être seulement un prétexte pour vous vendre tout autre chose. Oubliez aussi les chaînes, du moins en France, il n’y a pas de chaîne de cafés de spécialité chez nous. Pas facile de se repérer. Pourtant il y a quelques indices qui peuvent vous aider à savoir si vous avez affaire à une bonne adresse :
L’agencement des locaux doit mettre en avant le café. C’est le moins que l’on puisse attendre et ce n’est pourtant pas évident partout. Si la première chose que vous voyez en entrant est une montagne de cupcakes ou de salades, c’est mal parti.
Le comptoir doit être dédié au café : avec les accessoires pour préparer le café, la machine est la star : rutilante et entretenue. Avec un peu d’habitude, vous arriverez aussi à reconnaître les marques et les types de machines. La Marzocco, Synesso, Slayer, Nuova Simonelli, Rocket Espresso font partie des marques les plus courantes. Le comptoir doit être d’une propreté chirurgicale. Maintenir son environnement de travail propre est la première règle que tout barista apprend.
Le menu des boissons est affiché et facile à comprendre. Plus il est long, plus c’est suspicieux surtout s’il mentionne certaines boissons à la mode qui ne rendent pas vraiment honneur à un café de qualité : Cortado, Frappuccino, voire Flat-White. Espresso et filtre sont les deux préparations de base. Les boissons à base de lait ne doivent contenir que du lait : cappuccino et macchiato essentiellement (oui il n’y a pas de caramel dans un macchiato… sauf chez Starbucks).
Vous savez quel café vous buvez et pas seulement que c’est du pur Arabica de Colombie. L’origine précise doit être signalée quelque part : le pays, la région, le producteur (même si vous ne le connaissez pas, c’est un signe que le coffee shop est attaché à mettre en avant le principal acteur de la chaîne), la variété, le torréfacteur.
Si l’endroit vend du café (celui qu’il sert à ses clients), c’est encore mieux. Cela peut être son propre café, celui qu’il a acheté vert et torréfié mais ce n’est pas une obligation. Des coffee shops de spécialité préfèrent s’approvisionner auprès de torréfacteurs reconnus et c’est parfois préférable à une torréfaction artisanale mal maîtrisée. Dans tous les cas, les cafés mis en vente doivent être fraîchement torréfiés, idéalement moins de deux à trois semaines avec toutes les informations d’origine.
Je finis par le principal, le barista. Il doit vous parler du café, il connaît le café qu’il sert et vous en parle. Il n’est pas juste là pour faire fonctionner le percolateur. On doit sentir sa passion pour le café et son envie de vous la transmettre. Il saura aussi vous mettre à l’aise si vous n’êtes pas habitué à boire du café de spécialité. Ce n’est pas parce que le café s’appelle « de spécialité » qu’il s’adresse uniquement aux spécialistes. Fuyez les endroits élitistes et le snobisme des cercles d’experts.
Ce ne sont que quelques points pour vous aider, seulement des indicateurs. Fiez-vous à votre instinct et surtout testez, il y a de bonnes surprises même dans des endroits qui n’y paraissent pas au premier abord. Quand vous avez trouvé votre adresse – et il se peut qu’il n’y en ait qu’une seule dans certaines villes – n’hésitez pas à y retourner souvent et goûter toute la carte. C’est le meilleur moyen pour identifier ce qui vous plaît vraiment et surtout identifier les spécificités de chaque origine ou méthode de préparation.
Quelques adresses
Il existe très peu de listes de coffee shops de spécialité. Même la SCA France ne publie aucun listing de ses adhérents, ce qui aurait pu être une source fiable. En cherchant un peu j’ai trouvé cette carte construite par Albane Théry mais elle ne concerne que Paris. Pour plus d’adresses, je vous conseille le site Best Coffee (et l’app correspondante). D’origine britannique, on y trouvait initialement beaucoup d’adresses au Royaume-Uni, mais elle liste aussi des coffee shops dans le monde entier (pratique si vous voyagez) et plus de 70 en France. Vous pouvez même proposer vos propres adresses pour alimenter leur base. Vous pouvez aussi consulter la liste qui figure à la fin du livre que je vous conseillais dans le premier épisode.
De mon côté, j’ai collecté les adresses que j’ai pu identifier autour de chez moi et lors de mes voyages, visitées ou à tester. Je les enregistre dans Mapstr, ce qui fait plus d’une centaine à ce jour. Pourquoi ne pas la partager d’ailleurs ? Je vais y réfléchir.
Je termine en vous donnant quelques adresses que j’apprécie. Je ne veux pas faire de parisianisme, mais c’est la ville la plus proche de chez moi, ce seront donc des adresses à Paris, désolé. Je cite ici des adresses qui vous offriront une variété de choix pour débuter, sans aller dans des cafés très haut de gamme (dans cette superbe adresse par exemple) qu’il est difficile d’apprécier quand on débute :
Terres de Café : c’est chez eux, dans leur adresse des Blanc Manteaux, que j’ai commencé à m’initier. Ils cochent toute la liste des critères. Ils ont surtout une équipe de baristas passionnés qui vous feront partager leur connaissance avec pédagogie et bonne humeur.
Fringe est l’exemple du coffee shop qui sert du café d’un des meilleurs torréfacteurs européens : les Danois de Coffee Collective. Le propriétaire est photographe et la photo est aussi très présente dans ce café, ce qui me le fait encore plus apprécier.
KB Coffee Roasters qui propose deux adresses. Je connais plus particulièrement leur nouvelle adresse près de Bastille, Back in Black et son superbe comptoir blanc à faire pâlir tout geek du café.
Télescope : un tout petit café par la taille mais un endroit géant pour boire des cafés exceptionnels. A visiter.
J’arrête ma liste ici et mon article aussi (bien plus long que prévu). Ce sont des endroits où j’aime aller, ce n’est pas un classement. Je n’ai pas visité toutes les adresses de Paris et il y a certainement des pépites que je n’ai pas encore visitées (je pense à cette adresse par exemple).
J’espère vous avoir donné envie de visiter votre coffee shop du coin et découvrir de nouvelles sensations. N’hésitez-pas à commenter cet article. J’y ai peut-être laissé passer des inexactitudes, cela me permettra de rectifier si nécessaire. Et si vous avez des adresses à partager, c’est l’occasion d’en faire profiter tous les lecteurs.
Ryan Christoffel nous livre un article très documenté sur l’utilisation comparée des deux tailles d’iPad disponibles. Lorsque j’ai voulu remplacer mon iPad 10’5 j’ai longuement pesé ce choix. En voulant faire de l’iPad mon ordinateur principal, le choix naturel était plutôt pour le grand modèle mais mon utilisation en mode tablette est aussi très fréquente et donc plus adaptée au modèle 11 pouces.
Sans surprise, Ryan arrive à la même conclusion :
Both devices can work in both modes, but the 11-inch is a better tablet, and the 12.9-inch is a better laptop.
L’article mérite néanmoins la lecture car en tant que possesseur d’un modèle 12.9’, il a été surpris par la versatilité du modèle 11’ en particulier pour ce qui me paraissait le plus gênant : l’utilisation en mode split view. Je suis assez d’accord avec lui sur le fait que ça fonctionne très bien aussi sur le petit modèle. Quant à moi, j’ai fini par opter pour le modèle 11’ car ayant pris en main le 12.9’ j’avais réellement l’impression d’avoir une tablette gigantesque dans les mains, pas très portable et surtout l’impression d’avoir un appareil qui n’était pas (plus) vraiment un iPad.
Et comme on est jamais totalement satisfait, je rêve d’un modèle intermédiaire, par exemple 11.7 mais il ne semble pas être dans les cartons d’Apple qui plancherait plutôt pour un modèle géant capable concurrencer les « vrais » ordinateurs.
J’utilise maintenant le Magic Keyboard depuis une dizaine de jours sur mon iPad Pro 11’. Je ne vais pas faire une revue complète, il y a des centaines de tests disponibles et vous devez en avoir vu passer déjà beaucoup trop.
Pour ma part, le Magic Keyboard a complètement transformé ma façon d’utiliser l’iPad, confirmant plus que jamais son statut de vrai ordinateur. Il convient parfaitement à mon utilisation : idéal pour saisir du texte et naviguer entre apps quand je travaille sur un article, je peux facilement ôter l’iPad pour une utilisation chill sur le canapé. La navigation avec le trackpad devient vite naturelle et complètement intégrée à iPadOS. Alors que l’utilisation à la souris semble un peu contre nature sur l’iPad, avec le trackpad on a l’impression qu’il a été pensé pour cette utilisation. Il tombe sous les doigts sans avoir à quitter le clavier. J’avoue qu’Apple a bien joué ce coup, sans dénaturer l’OS d’origine, ils ont réussi à ajouter quelques petites touches qui préparaient cette arrivée sans qu’on s’en aperçoive vraiment. Le clavier en lui-même est très agréable, solide, juste la bonne résistance pour des utilisations prolongées. Le rétroéclairage, en plus d’être pratique, donne un côté qualitatif et esthétique à l’ensemble. Le trackpad a un toucher très doux et précis ; les gestes deviennent vite naturels et la navigation dans l’interface de l’iPad est très proche de celle du toucher, chose que la souris ne parvient pas à reproduire aussi naturellement. Vous l’avez compris, je suis fan. Je peux comprendre les reproches que certains font : en particulier le poids, le fait qu’on ne peut l’ouvrir complètement et qu’il ne remplace pas vraiment un Smart Folio ou même le Smart Keyboard Folio. Tout cela est vrai, mais cela dépend aussi de votre utilisation. Je le considère presque comme un dock sur lequel je peux poser mon iPad pour travailler confortablement et l’enlever facilement quand je le souhaite.
Je lui trouve néanmoins quelques défauts. Mon grief principal concerne l’angle d’inclinaison de l’écran. Peu de testeurs ont relevé cela, je dois avoir une utilisation un peu particulière. Lorsque je suis assis, j’aime avoir l’écran un peu basculé vers l’arrière, voire très basculé vers l’arrière si je suis assis en hauteur et/ou avec l’iPad rapproché de moi. Dans les premiers jours d’utilisation, je n’arrivais pas à trouver une inclinaison suffisamment confortable par rapport à mes habitudes. C’est dommage, je pense que quelques degrés supplémentaires étaient possibles sans compromettre l’équilibre de l’ensemble, au moins sur la version 11’, l’iPad étant plus léger. Avec l’iPad sur ses genoux, assis dans un canapé comme actuellement, c’est mieux. Sur un bureau, il faut un peu éloigner l’ensemble.
L’autre point à relever est assez mineur mais devient évident dès les premières minutes d’utilisation. Le réflexe d’appuyer sur la touche Echap est naturel quand on utilise un clavier. Ici, ce geste tombe dans le vide (ou sur la touche #/@ qui est à son emplacement logique) : pas de touche Echap. Il existe cependant deux moyens de contournement pour remplir cette fonction.
Le premier est un raccourci clavier Cmd-. (Commande-Point). Malheureusement, ce raccourci a été pensé à l’origine pour les claviers QWERTY qui disposent du point en accès direct. Avec un clavier AZERTY, le raccourci est beaucoup moins facile car le point est la majuscule du point-virgule. Faire Cmd-Maj-; pour annuler est tout sauf naturel, donc inutilisable au quotidien.
L’autre possibilité est offerte par un nouveau réglage accessible dans Réglages > Général > Clavier > Clavier physique > Touches de modification. Ce réglage permet de spécifier ce que font les touches de modification (Verr. MAJ, Cmd, Option, Ctrl et Globe). Par défaut chacune fait très logiquement ce qu’elle doit faire : Cmd fait Cmd, Option Option, etc. Cependant, on peut les modifier et ô surprise, l’action « Echap » fait partie des choix pour ces touches. Quand on y réfléchit cette proposition est assez étrange, cela sent l’ajout de dernière minute pour compenser un oubli. Je vous conseille d’affecter l’action « Echap » à la touche Globe dont la fonction d’origine est de changer de clavier. Vous perdrez l’activation du sélecteur de clavier avec la touche Globe mais le sélecteur est facilement appelable par une séquence de touche (qui existe aussi sur Mac) : Ctrl-Espace. On s’y fait assez vite.
Avec cet article, j’inaugure une série consacrée au café de spécialité. Mon premier article sur ce sujet était l’occasion de partager avec vous ma passion pour le bon café. En me basant sur mes essais, mes erreurs, mes trouvailles, j’aimerais maintenant tracer pour vous le chemin idéal à mes yeux pour découvrir et approfondir cette boisson trop souvent malmenée. Elle s’adresse donc à ceux qui aiment déjà le café mais pensent qu’il est possible de mieux le connaître et l’apprécier. Ces articles s’adressent vraiment aux débutants. Après 4 ans, je me considère moi-même toujours comme débutant et certainement pas un expert. Je n’aurais pas la prétention de donner des cours, d’autres sont bien plus pertinents pour le faire. Je partage simplement mon chemin de débutant, celui qui m’a amené à boire mon premier café, mon premier vrai café.
Pour commencer, je vous invite vraiment à relire mon premier article pour savoir de quoi l’on parle. On ne parle pas ici du café Grand-Mère, ni du petit noir – je déteste cette expression – du comptoir et encore moins du café d’autoroute. Quand je dis que le café est une boisson malmenée, je n’exagère pas. La comparaison avec le vin est ici intéressante. Vous pouvez trouver en supermarché ou chez votre caviste des vins pour des prix raisonnables qui ont été fait avec soin et attention par des viticulteurs passionnés. Leur nom est généralement inscrit sur l’étiquette avec l’adresse précise de sa récolte et de sa vinification. Il n’est pas nécessaire de s’offrir un grand cru pour apprécier le vin et passer un moment gustatif agréable. Pour le café, il en est tout autrement. Le café que vous trouvez en supermarché, dans 99% des bars restaurants ou même les grandes chaînes de torréfaction est un produit standardisé au goût uniforme, à l’origine généralement inconnue. Avez-vous déjà vu le nom du fermier qui a fait la récolte et préparé le café sur un paquet ? Les raisons qui amené le café à devenir ce produit banal et insipide sont multiples, cela sera pour un autre article. J’espère simplement vous avoir convaincu qu’il existe tout un univers à découvrir autour du café, et surtout des expériences sensorielles incroyables à vivre.
Alors, par où commencer ? C’est souvent mon premier réflexe, avant les blogs, YouTube ou tonton Dédé, je commence par trouver un bon bouquin sur le sujet. En débutant sur un nouveau sujet, la difficulté est de trouver le livre qui vous en apprendra assez, sans vous noyer sur des concepts incompréhensibles, facile à lire et surtout qui soit juste. J’ai ce qu’il vous faut.
Le café, c’est pas sorcier
J’ai eu la chance de commencer avec ce livre : le café, c’est pas sorcier. Je dis la chance, car après en avoir lu quelques livres sur le sujet depuis, je me rends compte à quel point ce livre est parfait pour commencer. Et pas seulement, je m’y replonge encore régulièrement quand je cherche une information.
Vous avez certainement déjà vu cette série des éditions Marabout qui a pour mission de faire le tour d’un sujet de façon vulgarisée mais néanmoins complète. Selon les auteurs choisis, l’objectif est plus ou moins atteint (celui sur la bière m’a laissé sur ma soif). Ici, on est sur une perle. Il faut dire que les deux auteurs maîtrisent leur sujet : Sébastien Racineux et Chung-Leng Tran co-fondateurs deHexagone Café.
Le livre offre un panorama complet : la culture, les métiers, le choix du matériel, les modes de préparation, la torréfaction, où acheter, où boire, comment conserver, les méthodes de production, les terroirs, etc. Ce ne sont que quelques-uns des sujets traités. Je vous conseille fortement de lire ce livre de A à Z. Ce n’est pas vraiment compliqué, si vous ouvrez la première page, vous aurez envie d’aller au bout. Le style est clair, les informations très précises et les illustrations nombreuses et bien faites (c’est la marque de fabrique de cette série).
Je vous laisse avec quelques pages, pour vous donner un aperçu. Bonne lecture et à bientôt pour un nouvel article de Premier café.
Au fil du temps, l’iPad devient mon ordinateur principal, cependant il reste certaines tâches que j’ai toujours réalisées sur le Mac. Enregistrer, monter et publier un épisode de podcast fait partie de ces tâches. J’étais habitué à mon workflow et j’avais surtout l’impression que l’iPad n’était pas encore mûr pour cela. Il me semblait que j’allais devoir trouver des contournements et les difficultés que j’imaginais réprimaient mon envie même de tester. Avec iOS 13, Apple a apporté quelques fonctions intéressantes qui pouvaient changer la donne : la meilleure intégration des stockages externes, le support dans Safari des versions natives des sites web (et plus seulement de leur contrepartie limitée mobile), une gestion des fichiers plus intuitive.
Je me suis donc lancé le défi de réaliser un épisode de A à Z sans toucher au Mac. Difficulté supplémentaire, le dernier épisode (vous devez absolument l’écouter !) est enregistré en partie sur le terrain et complété par un enregistrement à la maison. Une dernière précision, l’iPad que j’ai utilisé pour les premières étapes de cet épisode est un iPad Pro 10.5’ qui dispose donc d’un connecteur lightning. C’est une précision importante, car passé depuis sur un iPad Pro 11’ équipé d’un connecteur USB-C, j’ai compris l’intérêt du connecteur USB-C dont il est équipé. Il pallie l’inconvénient de la puissance offerte par le connecteur lightning, souvent trop faible pour reconnaître les dispositifs USB sans alimentation.
Enregistrer sur le terrain
Pour mes enregistrements en balade photo, j’ai utilisé un petit enregistreur portatif Zoom H1. C’est le plus petit de la famille des Zoom, un modèle au prix raisonnable qui a depuis été remplacé par le H1n (le même, en mieux). Il permet de choisir la qualité d’enregistrement et le format des fichiers. J’ai opté pour stéréo 96KHz en .WAV
De retour à la maison, la première étape délicate m’attendait. Comment récupérer les fichiers du Zoom, fichiers qu’il enregistre sur une carte microSD ? Après quelques recherches et tentatives, le plus simple reste la connexion du Zoom avec l’adaptateur pour appareil photo USB pour iPad, ce modèle avec double port USB/lightning. Pour que l’iPad reconnaisse le Zoom il est impératif de connecter l’adaptateur sur une alimentation via sa prise lightning : le connecteur USB est sur le Zoom, le lightning mâle est sur l’iPad et le lightning femelle est connecté sur un chargeur. Miracle, le Zoom apparaît dans Fichiers et il est possible de glisser les fichiers vers un dossier (sur iCloud dans mon cas).
Enregistrer à la maison : le matériel
C’est normalement la configuration standard pour enregistrer mes podcasts : devant mon bureau. Là encore, la gageure était de réussir à connecter le matériel que j’utilise habituellement avec mon Mac, que cela fonctionne et le tout sans ajouter des contraintes ou des pirouettes pour y arriver. Pour enregistrer, j’utilise ce matériel (dont j’ai déjà parlé ici) :
Un pied micro, un filtre anti-pop et les bons câbles.
En situation, cela donne ça :
Comme vous le constatez, entre temps j’ai reçu mon nouvel iPad, un modèle 11’ 2020 qui dispose d’une entrée USB-C. La configuration que je montre ici est celle qui fonctionne avec un iPad avec entrée USB-A :
L’interface audio est branchée en USB-A sur le hub USB qui est un hub avec une alimentation (c’est important). L’iPad est lui-même connecté via un adaptateur au hub. Avec le nouvel iPad, j’aurais pu simplifier la connectique en branchant directement l’interface audio sur l’iPad (pas besoin d’un hub alimenté dans ce cas).
Le micro est connecté via sa prise XLR sur l’interface audio.
Le casque est également branché sur l’interface audio ce qui me permet de monitorer directement ce qui entre dans celle-ci.
Enregistrer et éditer : le logiciel
J’ai utilisé Ferrite Recording Studio pour l’enregistrement et le montage de l’épisode. Ce logiciel, assez déconcertant au premier abord avec son interface très éloignée des standards Apple, se révèle à la hauteur des mérites que j’avais lus à son sujet. Il faut dire qu’elle a été spécifiquement faite pour faire du montage de voix et qu’elle propose tout ce qu’il faut pour enregistrer, éditer et exporter. Elle est utilisée par de nombreux podcasteurs et journalistes. J’y ai retrouvé toutes les fonctions que j’utilisais dans Logic Pro, la lourdeur en moins. Il faut avouer qu’ils ne jouent pas dans le même registre, Logic Pro offrant bien plus de possibilités en particulier parce qu’il est destiné essentiellement aux musiciens. D’où une certaine lourdeur pour faire des montages simples comme un podcast.
La prise en main de Ferrite nécessite un peu d’apprentissages, car sous un aspect simple, les fonctions sont nombreuses et pas toujours servies par son ergonomie. Le guide utilisateur est très bien fait et on trouve sur YouTube de nombreux tutoriels. J’ai particulièrement appris avec la vidéo de Jason Snell, l’auteur du site Six colors : Editing Demo – Ferrite + iPad + Apple Pencil. Il s’attarde sur les possibilités d’utiliser l’Apple Pencil que Ferrite gère à merveille avec des réglages spécifiques permettant d’accélérer les opérations de montage. Si vous préférez tout faire au clavier, ou même à la souris ou au trackpad, c’est également possible, la réactivité des développeurs pour intégrer les nouvelles possibilités iOS est parmi les meilleures. J’ai pu importer mes fichiers audio depuis iCloud, ma musique d’intro et les ajouter au projet avec ma piste enregistrée à la maison. Une fois les gestes acquis, le montage est facile et même ludique. Et c’est plutôt cool de pouvoir le faire sur son canapé.
Finaliser l’épisode et le publier
Ferrite dispose logiquement de fonctions spécifiques au format Podcast. Outre le choix des formats d’exportation (j’ai choisi du MP3 stéréo 96KHz) vous pouvez inclure dans votre MP3 les informations complémentaires de votre épisode : le type, le titre, le lien de l’épisode, l’illustration et même les chapitres de l’épisode avec illustration pour chaque chapitre. Il est même possible d’exporter au format vidéo pour publier l’épisode sur YouTube par exemple.
J’utilise Affinity Designer pour réaliser la couverture. C’est l’application que j’utilise également sur mon Mac, j’ai pu reprendre mes modèles, les fichiers étant totalement compatibles avec la version iOS.
Une fois exporté sous iCloud il reste quelques étapes pour la mise en ligne. J’utilise la plateforme Libsyn pour l’hébergement de mes fichiers podcast. Le seul moyen disponible pour uploader un ficher est de passer par l’interface web ; avec les dernières versions de Safari sous iOS, il est maintenant possible d’utiliser les versions Desktop des sites web et disposer de toutes leurs fonctionnalités. Je peux donc télécharger mon fichier sans problème depuis l’iPad.
Il reste à publier l’article sur le blog. Si vous êtes novices en podcasting, sachez qu’il faut générer un flux RSS spécifique vers vos épisodes. Cela est tout à fait possible à partir d’un site WordPress grâce à l’extension PowerPress. L’extension permet de créer un article au format spécifique incluant toutes les informations nécessaires à l’alimentation du flux RSS : nom de l’épisode, numéro, notes, illustration et surtout lien vers le fichier (j’indique juste l’URL pointant vers mon ficher MP3 hébergé chez Libsyn). Mes articles de podcast étant formatés un peu différemment des autres articles du site (ils intègrent en particulier un mini lecteur permettant d’écouter l’épisode depuis l’article), je procède par duplication d’un ancien épisode que j’adapte. C’est possible avec l’interface web WordPress ou bien en utilisant l’app iOS qui est maintenant devenue très complète et performante.
Et voilà !
Au final l’opération s’est avérée bien plus simple que je l’imaginais. Une fois la connectique maîtrisée, l’enregistrement ne pose aucun problème. Le montage avec Ferrite est amusant à faire et le reste du processus de publication est aussi simple qu’avec le Mac. Au-delà de la démonstration que c’était possible, j’ai surtout découvert que c’était possible avec une configuration plus légère, mobile et fun. C’est désormais la configuration que je vais utiliser pour mes prochains épisodes.
Dans un épisode maintenant assez ancien, du podcast, j’avais parlé de ma découverte et de ma pratique de la méditation en pleine conscience. Depuis 3 ans, je prends chaque jour un peu de temps pour faire une pause, me recentrer et couper le flux des pensées qui certains jours peuvent complètement vous envahir.
Je n’ai pas l’intention de vous convertir à cette pratique. Vous en avez peut-être un peu marre d’en entendre parler, que l’on vous dise que vous devriez vous y mettre et vous pensez peut-être que c’est juste un phénomène de mode. Vous pouvez le penser et vous avez d’ailleurs peut-être raison. Si néanmoins vous avez envie de tester ou si vous méditez déjà, je vous propose un exercice simple qui vous prendra moins de 5 minutes. Il est extrait d’une des sessions de Calm, l’app que j’utilise au quotidien pour m’aider.
C’est un exercice que vous pouvez faire à tout moment, lorsque vous sentez que le flux des pensées, des émotions ou des choses à faire envahit votre esprit et vous empêche d’être concentré. C’est en quelque sorte un exercice de remise à zéro qui a pour objectif de vous sortir de ce cercle de pensées envahissantes.
Comme tout exercice de méditation en pleine conscience, il est important de trouver un endroit où vous pouvez vous isoler, où vous ne serez pas interrompu. Inutile de prendre la position du lotus, d’avoir un tapis en chanvre du Népal ou d’allumer des bougies : faites-le là où vous êtes. Cela peut marcher au bureau, dans les transports en commun ou dans votre salle de bain. L’exercice fait appel aux 5 sens et se déroule ainsi :
Observez autour de vous 5 objets. Posez votre regard sur chacun de ces 5 objets en prenant conscience que vous les voyez et surtout que vous les regardez, juste quelques secondes.
Touchez 4 objets ou textures qui sont autour de vous. Là aussi, prenez conscience de ce que vous touchez. Quelles sont les sensations que vous ressentez ?
Écoutez votre environnement et trouvez trois choses que vous pouvez entendre. Tentez d’isoler ces sons.
On aborde ici un des sens qui est certainement le moins développé chez l’être humain, l’odorat. Essayez cependant d’identifier 2 parfums ou odeurs qui vous entourent. Si vous n’y parvenez pas, ce n’est pas grave, ne persistez pas (ce serait idiot de sentir la pression dans un exercice destiné à vous apaiser).
On termine pas le goût, que ressentez-vous sous votre palais ? Il se peut que vous ne ressentiez rien, dans ce cas prenez-en simplement conscience.
C’est tout. Après ce petit exercice, si vous être vraiment attentif à vos sensations, vous devriez avoir rompu votre flux de pensées et repartir avec un esprit plus frais, plus détendu et plus ouvert.
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